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Alors que Vincent Peillon a été épinglé pour ne pas avoir payé ses cotisations au PS, retour sur ces hommes politiques qui un jour ou l'autre ont rechigné à régler leurs dépenses.
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Vincent Peillon

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Dans sa dernière édition, le Canard enchaîné a révélé que Vincent Peillon, candidat à la primaire du PS, avait une dette à l'égard de son parti. Et pas une petite dette. Selon l'hebdomadaire, l'ancien ministre devait 19 500 euros d'arriérés de cotisations que tout parlementaire doit à son parti. Selon BFMtv, Vincent Peillon affirme avoir régularisé sa situation.

Rachida Dati

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Après avoir accumulé des milliers d'euros de dettes auprès du groupe LR du Conseil de Paris, Rachida Dati en a été exclue en novembe 2015. Elle avait été suspendue le 14 septembre, et devait régulariser sa situation avant le 1er novembre, ce qui n'a pas été le cas. En tout, Rachida Dati a accumulé une dette de plus de 6 000 euros, faute d'avoir payé depuis plusieurs années sa cotisation de 100 euros par mois.

Thomas Thévenoud

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Nommé le 26 août 2014 secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, Thomas Thévenoud a dû démissionner 9 jours après sa nomination pour des raisons fiscales. Selon ses propres mots, Thomas Thévenoud souffre d'une "phobie administrative". Impôts, loyer, amendes, factures... la liste des impayés de l'éphémère secrétaire d'Etat est longue.

Jean-Vincent Placé

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En 2010, le Canard enchaîné révélait les innombrables procès-verbaux récoltés - et non payés - par  Jean-Vincent Placé, conseiller régional d'Ile-de-France. À l'époque, la Préfecture de police s'était tournée vers la région Ile-de-France, propriétaire du véhicule, qui s'était à son tour retourné vers l'élu écolo. Une facture de 22 000 euros était arrivée à la région.

Trois ans plus tard, l'hebdomadaire satirique enfonçait le clou en indiquant que l'élu écologiste n'avait toujours pas payé ses dettes. La région lui réclamait 18 161 euros pour le paiement de 133 amendes liées à des stationnements gênants et des excès de vitesse. Le sénateur (ex-EELV) de l'Essonne, qui déclarait alors ne pas être "un homme de chiffres" et "pas très bon avec les papiers", s'était engagé à tout rembourser.

Jack Lang

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En février 2015, le Canard enchaîné révélait que Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe (IMA), devait 41 000 euros de repas impayés au traiteur libanais Noura. Selon le journal satirique, l'ancien ministre socialiste et ses convives auraient pris en deux mois 74 repas sans les régler. L'IMA avait contesté ces accusations. Mais la justice a donné raison au traiteur libanais, décision confirmée en appel. Début mars, on apprenait que Jack Lang allait se pourvoir en cassation.