Koh-Lanta : spoiler l’émission peut vous valoir une amende©TF1/ALPService de presse
On ne rigole pas avec le suspense dans Koh-Lanta et certains l'ont appris à leurs dépens. Selon Le Parisien, la société de production de l'émission vient d'obtenir la levée de l'anonymat de comptes Twitter divulguant des informations sur les prochains épisodes...

On ne rigole pas avec le suspense. Spoiler, ou "divulgâcher" en français, est l’action volontaire – ou non – de dévoiler l’intrigue d’une série, d’un film, d’un roman, d’une émission de télévision, à une autre personne. Sacrilège pour certains, cette mauvaise habitude est prise très au sérieux par TF1.Selon les informations du Parisien, la société de production de Koh-Lanta, jeu phare de la première chaîne diffusé actuellement à la télévision, a gagné son combat juridique contre les spoils. Le tribunal judiciaire de Paris a rendu une ordonnance interdisant la publication d’éléments des prochains épisodes du jeu d’aventure.

Koh-Lanta : anonymat levé pour les internautes spoilant les prochains épisodes

Il faut dire que, ces dernières semaines, des petits malins cachés derrière des comptes anonymes sur Twitter et Instagram s’amusaient à divulguer des informations clefs des prochaines émissions, notamment le nom des éliminés. Adventure Line Productions a obtenu la levée de leur anonymat et un ancien aventurier du programme, qui donnait lui aussi des informations, se verra infligé d’une sanction de 1 000 euros au prochain faux pas.

Il ne s’agit pas simplement de protéger l’attrait des téléspectateurs pour Koh-Lanta, même si TF1 mise beaucoup sur le secret dans son émission, mais de ne pas gâcher les efforts faits en amont. Comme l’explique le quotidien francilien, chaque candidat est soumis à une clause de confidentialité stricte, le tournage de l’émission est interdit à toute personne extérieure et les techniciens n’ont pas le droit d’utiliser leur téléphone portable durant le tournage.

Cité par Le Parisien, un proche du dossier rappelle que les réseaux sociaux "ne sont pas une zone de non-droit". "On peut penser parfois que les rumeurs contribuent à l’intérêt du téléspectateur mais, ici, c’est l’inverse. Le secret fait la singularité du programme et le juge a pris en compte les importantes mesures et les investissements significatifs mis en œuvre pour le conserver", conclut cette personne auprès du quotidien francilien.