"On profite du système français" : le quotidien de ces Français qui refusent la vaccinationIstock
Nombreux sont les Français qui refusent encore la vaccination. A l'heure du pass sanitaire, le quotidien devient de plus en plus complexe... Et nécessite parfois de beaucoup s'appuyer sur la sécurité sociale.

Quiconque entend profiter d’une soirée cinéma doit pouvoir montrer patte blanche. C’est vrai aussi de toutes celles et tous ceux qui ont des envies de théâtre, de musée, de piscine ou de salle de sport par exemple. D’ici quelques jours, ce sera aussi le cas pour les restaurants, les bars, les cafés ou les bistrots. Pour y parvenir, d’aucuns décident de se faire vacciner. Selon le sérum injecté et l’état de santé initial, une à deux doses du vaccin peuvent s’avérer nécessaire. Rien de bien neuf, mais il importe de prendre en compte les détails de l’immunité vaccinale pour pouvoir siroter son cocktail en terrasse ! D’autres, en revanche, ont fait un choix différent.

Nombreux, en effet, sont ceux qui ne veulent pas s’approcher du vaccin dans l’immédiat. Peu importe qu’il vienne de Pfizer, d’AstraZeneca ou de Moderna, l’idée même de se faire piquer les repousse. Parfois pour des raisons purement médicales, tantôt par crainte des éventuels effets secondaires… ou parce qu’ils sont convaincus que le sérum ne peut constituer la solution à l’épidémie qui frappe la France depuis de longs mois. Pour celles et ceux-là, ne reste qu’une solution : le test. Antigénique ou PCR, il doit être réalisé toutes les 48h pour une couverture complète.

A quoi ressemble le quotidien des Français qui refusent le vaccin ?

Pour beaucoup d’entre eux, le dépistage est devenu une clef presque aussi indispensable que celle qui ouvre la porte de leur logis. C’est pourquoi les pharmacies en pratiquent de plus en plus, observe Europe 1 sur son site. Une pharmacienne explique avoir fait une cinquantaine de tests en quelques jours, "contre une quinzaine habituellement".

"En une semaine, j’ai dû faire trois tests", explique une coach sportive qui refuse catégoriquement le vaccin. "Maintenant, on est obligés, pour pouvoir coacher ou même s’entraîner, d’avoir un pass sanitaire ou même un test antigénique". Fort heureusement pour elle, ces derniers sont encore gratuits. C’est d’ailleurs sur cela que repose le modèle de nombre de gens dans sa situation… "Pour le moment, on profite du système français qui permet de se faire tester gratuitement.", admet-elle bien volontiers.