
Tous les jours, des centaines de milliers de messages soi-disant émis par des services de l’Etat sont envoyés aux Français. Ces mails et sms proviennent en réalité de réseaux organisés d’escrocs difficiles...
202 586. C’est le nombre de candidats qui ont répondu présents à l’appel émi par Mars One, une société hollandaise à but non lucratif. Son projet ? En sélectionner quelques dizaines pour, à terme, les envoyer sur la Planète Rouge, et ainsi succéder à Curiosity, la sonde envoyée en 2012 par la NASA. Ces nouveaux explorateurs stellaires seraient ainsi les premiers à s’aventurer aussi profondément au cœur du système solaire et, au terme d’un traversée de plus de sept mois, deviendraient les premiers êtres humains à fouler le sol d’une autre planète.
Une entreprise pharaonique
Pour un coût de près de 6 milliards de dollars et un temps de chantier d’au moins 10 ans, les penseurs du projet ont vu les choses en grand, et force est de constater que l’engouement qu’a provoqué leur appel est remarquable. Ainsi, des candidatures en provenance de 140 pays ont été reçues. Les dizaines de milliers de postulants seront triées sur le volet au cours de trois phases de sélection pour qu’à terme, seuls 6 à 10 groupes de 4 individus soient retenus. Un seul de ces groupes, finalement, après un entraînement physique intensif de deux ans (jusqu’en 2015), pourra s’envoler et écrire l’Histoire.
Un vrai défi physique et technique
Seulement, à la réjouissante théorie se heurte bien souvent la rudesse de la pratique, et les auteurs du projet se heurtent déjà à plusieurs embûches. En effet, jusqu'à présent, seuls robots et sondes ont été envoyés sur la Planète Rouge, et personne n’est pour le moment en mesure de prévoir la réaction du corps humain face à la violence des charges radioactives auxquelles il serait confronté au cours d’un tel périple. Par ailleurs, à ce jour, aucun projet de construction de vaisseau ou de quelque appareil n’a été révélé, et 10 ans apparaissent aux experts comme un délai bien trop court pour être correctement honoré. De plus, une fois sur place, d’autres problèmes feront face aux colons : l’impossibilité, pour commencer, d’un retour sur Terre, ainsi que la nécessité de produire sur place eau, nourriture et oxygène. Autant de paramètres bringuebalants qui contribuent à la virulence des critiques qui fusent à l’encontre du projet. Pourtant, celui-ci semble réalisable, étant donné que la NASA a envisagé elle aussi un dessein similaire d’ici une vingtaine d’années.