
Alors que la France est sous le coup d’un épisode orageux d’une force relativement importante dans certains départements, il peut être tentant d’observer ce phénomène de plus près. Pourtant, il n’est pas très avisé de regarder les éclairs…
Gaïa, le Hubble français, a réussi son décollage depuis la Guyane ce jeudi 19 décembre, a annoncé l’ESA – l’Agence spatiale européenne –. Le géant technologique de quelques dix mètres de diamètre pour 2100 kilogrammes aura cinq ans pour mener à bien sa mission : photographier plus d’un milliard d’étoiles afin de cartographier l’espace – et plus particulièrement la Voie Lactée – en trois dimensions, d’ici 2019 ou 2020.
Très, très haute technologie
Déceler la présence d’un cheveu à 1000 kilomètres : voici l’une des prouesses dont sera capable le télescope, au moyen notamment d’un capteur photographique de quelques un milliards de pixels. A titre indicatif, l’appareil photo le plus puissant jamais conçu pour un usage ici-bas propose une résolution de 80 millions de pixels. Par ailleurs, un appareil de photométrie et la lentille extrêmement photosensible de l’appareil permettra à Gaïa de déceler des sources de lumière jusqu’à 400 000 fois plus faibles que celles visibles à l’œil nu, rapporte l’AFP. Cette technologie de pointe sera alimentée au moyen de panneaux solaires, qui devraient se voir allègrement rentabilisés en vue de la situation orbitale du télescope, situé à plus de 1,5 millions de kilomètres de la Terre.
Ce projet, d’un coup élevé d’un milliard d’euros, rivaliserait presque avec son homologue américain, Hubble, qui sillonne l’espace depuis 1990.