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Pour contrer la colère des citoyens et sa baisse de popularité dans les sondages, le Premier ministre a pris un parti qui risque, pourtant, de le desservir.

Baisse de popularité pour Edouard Philippe : comment compte-t-il procéder ?

Ce samedi 7 juillet, le Premier ministre a pris une décision. Celle de tout mettre en oeuvre pour, dit-il, gagner la "course contre la montre face à la colère" des citoyens. Edouard Philippe en est persuadé : "Ce qui paye in fine, ce qui assure et la gloire et le succès, c'est la ténacité", a-t-il indiqué à l'occasion des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Et de poursuivre : "Le monde qui vient est un monde dangereux pas seulement sur le mode de la remise en cause du multilatéralisme et des guerres économiques... C'est aussi un monde dangereux tout court. Et dans un monde dangereux tout court, il est préférable d'être stable sur ses appuis et préparé".

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Partant de ce constat, le chef du gouvernement a souligné que pour pallier la colère "potentiellement dévastatrice" des sociétés, il relevait de l'absolue nécessité de faire en sorte que la France devienne le pays "le plus compétitif et le plus attractif" d'Europe.

Baisse de popularité pour Edouard Philippe : des réformes pour y remédier ?

Pour convaincre le public présent ce jour là, le Premier ministre, comme le souligne Paris Match, n'a pas hésité à rappeler que la France dispose d'"un système extrêmement ambitieux en terme de solidarité (...) mais dont on ne peut pas dire que les effets et l'efficacité sont au rendez-vous".

Selon un récent sondage, Emmanuel Macron et Edouard Philippe accusaient, respectivement, une importante baisse de leur popularité (34 et 31 %). Reste à observer si la stratégie qu'il compte mettre en place portera ses fruits aux yeux de l'opinion.

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