Théoule-sur-Mer : la mère qui squattait la maison souhaite y retournerIstock
Pendant plusieurs semaines, une famille occupait illégalement la maison d'un couple de retraités à Théoule-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes. Alors que les squatteurs avaient enfin quitté les lieux, la mère a annoncé vouloir retourner y vivre quelques temps...

L'affaire des squatteurs de Théoule-sur-Mer continue. Alors qu'elle occupait illégalement une maison depuis plusieurs semaines, cette famille issue de la région parisienne a quitté les lieux. Les retraités qui étaient propriétaires la maison depuis plus de trente ans s'étaient retrouvés à la rue, forcés d'entamer une longue procédure judiciaire pour récupérer leur bien. D'après les informations de Nice-Matin, la famille de squatteurs s'en est allée d'elle-même le lundi 7 septembre 2020. Très au fait de ses droits, le couple issu de la région parisienne n'avait pas l'air décidé à déserter. Que s'est-il passé ? 

Ce soir-là, la mère de la famille francilienne va voir les gendarmes qui se tenaient devant la fameuse maison squattée. Elle leur explique que son mari est violent avec elle et lui fait très peur. Suite à cela, l'homme a été interpellé et placé en garde à vue. Sous escorte, la femme a quitté la villa et rendu les clefs de la maison aux forces de l'ordre. Toutefois, cela ne signifie pas que le couple de retraités a le droit de réinvestir les lieux. En effet, le maire théoulien précise qu'il "manque l'ordonnance d'expulsion" pour que les Kaloustian obtiennent justice. 

Théoule-sur-Mer : la femme qui squattait les lieux souhaite y retourner

Un autre obstacle pourrait bien se dresser sur le chemin du couple lyonnais. La femme qui occupait illégalement la maison a indiqué vouloir retourner vivre dans la villa jusqu'à ce que la décision de justice soit prise, selon le quotidien 20 minutes. "Pour le moment j'ai un toit et je suis en sécurité. J'ai voulu quitter la maison pour deux ou trois jours suite à une dispute avec mon mari. J'ai demandé cela aux gendarmes. Et ils m'ont accompagnée. Je pensais que mon mari resterait dans la maison", aurait-elle déclaré.