
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faiblit donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
A seulement 34 ans, Sarah Ourahmoune est une femme accomplie et une boxeuse hors pair. La première boxeuse française de l'histoire olympique vient en effet de se qualifier pour la finale des moins de 51kg, aux JO de Rio (Brésil). Elle disputera son dernier combat samedi contre la Britannique Nicola Adams afin de ramener une autre médaille d'or à la France.
Et dire que Sarah Ourahmoune revient de loin ! En 2012, la boxeuse avait décidé de mettre sa riche carrière - championne du monde en 2008, deuxième et troisième aux championnats d'Europe, dix fois championne de France - pour devenir mère. Avec son mari également boxeur, Francky Denis, le couple accueille une petite fille prénommée Ayna.
Mais la poids mouche n'est pas décidée à abandonner ses rêves de médaille olympique. En 2014, de retour sur les rings, elle finance une partie de sa préparation pour les JO grâce à une campagne de financement participatif. A l'issue de sa victoire en demi-finale lors de ses premiers (et derniers) Jeux olympiques, Sarah Ourahmoune a confié à Francetv: "Cette finale olympique était un rêve un peu fou, mais j’avais envie d’y croire. Je me suis donné un an, en 2014, pour savoir si j’allais retrouver mon niveau. Je me suis lancée et je n’ai pas écouté ceux qui pensaient que ce défi était perdu d'avance"
De Scienco Po à chef d'entreprise
Née en 1982 à Sèvres (Hauts-de-Seine) de parents d'origine algérienne, Sarah Ourahmoune a débuté dans la boxe à l'âge de 16 ans, obtenant son premier titre (championne de France) l'année suivante. Quand Sarah Ourahmoune débute, les femmes peuvent s’entraîner, mais la boxe féminine n’est pas autorisée en France. La discipline fera d'ailleurs son entrée dans les JO seulement à ceux de Londres, en 2012.
Mais la jeune sportive n'est pas qu'un corps. En attendant ceux de Rio, elle intègre Sciences Po Paris afin de préparer un Master Communication. Puis, poursuit son parcours de formation en intégrant en 2012 l'incubateur de Sciences Po (Sciences Po entrepreneur) où elle développera son entreprise Boxer Inside.
Comme si cela ne suffisait pas, Sarah Ourahmoune trouve le temps de donner des conférences en entreprise, d'être éducatrice de jeunes enfants handicapés mentaux, animatrice de cours de boxe dédiés aux femmes... et de disputer une finale olympique !
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