Violences à Marseille : Gaudin dénonce le "mépris" du gouvernement

Publié par Rédaction
le 5/09/2013
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2 minutes
président de l'aile droite française groupe ump pour le sénat jean-claude gaudin est assis au cours d'une séance de questions et réponses au sénat français le 22 novembre 2012 à paris afp photo patrick kovarik
<p>Alors que le gouvernement a annoncé mercredi l’envoi de 24 policiers et d’une nouvelle compagnie de CRS pour lutter contre les violences qui sévissent à Marseille, le maire de la cité phocéenne, Jean-Claude Gaudin a estimé que ces renforts étaient insuffisants et illustraient le "mépris" de la majorité pour sa ville.</p>

président de l'aile droite française groupe ump pour le sénat jean-claude gaudin est assis au cours d'une séance de questions et réponses au sénat français le 22 novembre 2012 à paris afp photo patrick kovarik

Ce n’est pas assez pour Jean-Claude Gaudin. Le maire UMP de Marseille estime en effet que les renforts récemment annoncé par le gouvernement pour sa ville – une nouvelle compagnie de CRS et 24 policiers ne sont pas suffisants. "Une fois de plus,  le gouvernement socialiste méprise les Marseillais !", a ainsi déploré l’édile dans un communiqué avant de rappeler : "Il y a un an jour pour jour, lors du Comité interministériel, le Premier ministre avait annoncé des renforts de police à Marseille qui n’arrivent qu’au compte-goutte".  Et alors que l’actualité de sa ville est souvent rythmée par des faits divers sanglants sur fonds de règlements de compte, Jean-Claude Gaudin a également regretté la manière dont la majorité se saisit de ces affaires. "A chaque nouvel épisode de la guerre des cités, nous avons droit à une cavalcade de ministres et une série de critiques sur les responsabilités supposées de la mairie. Mais aucun acte concret ne vient remédier à la situation".


Gaudin dénonce une "décision partisane" pour Lille
Et alors que Martine Aubry, la maire PS de Lille, a indiqué mercredi que 197 policiers allaient venir grossir les rangs de ses forces de police "sous-dotées depuis 10 ans", Jean-Claude Gaudin est monté au créneau pour dénoncer les "renforts annoncés pour Marseille" qui sont selon lui "très inférieurs à ceux de Lille". "Au nom des Marseillais, je ne peux accepter cette décision partisane", a-t-il conclu. L’ancienne Première secrétaire du PS a, quant à elle, estimé mercredi à propos de sa ville : "ce n’est pas parce qu’on n’est pas Marseille et qu’on n’a pas un mort par jour (…) qu’il ne faut pas se rendre compte que notre métropole est la moins bien dotée et de loin".

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