Vacances d'été : des députés proposent un report au mois de septembreLes hôtels sont en difficulté Istock
Une trentaine de députés Les Républicains ont proposé, ce vendredi 24 avril 2020, de décaler les congés de juillet à septembre. La démarche a pour but de soutenir le tourisme en difficulté pendant cette période de crise sanitaire.

Des "clarifications urgentes pour le tourisme". C’est ce qu’ont demandé une trentaine de députés Les Républicains ce vendredi 24 avril 2020, indique Ouest France. Ils ont suggéré un report des congés de juillet à début septembre, ainsi que la mise en place d’un dispositif de défiscalisation des réservations sur le territoire français. Ces élus relaient dans un communiqué les "interrogations nombreuses des professionnels du tourisme, inquiets pour la saison estivale", en raison de la pandémie du coronavirus Covid-19.

Les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie ont d’ailleurs rendez-vous avec le président de la République, Emmanuel Macron, pour discuter de cet épineux sujet. Ces députés réclament aussi au gouvernement "d’indiquer clairement si les plages, campings, parcs naturels seront rouverts au public d’ici à début juillet".

Soutenir le secteur touristique

Ils demandent également "si des mesures particulières sont prévues concernant la taxation du secteur hôtelier et de la restauration cet été". En effet, avec le confinement imposé au Français et les mesures barrières l'accompagnant, "ils souffrent fortement" de la situation. Les interrogations des Français sur les congés et la fermeture des frontières sont prises en compte dans les demandes.

Pour "les risques pesant sur les réservations en juillet", ces députés proposent "de reporter les congés de la première quinzaine de juillet sur la première quinzaine de septembre, en décalant également à la mi-septembre la rentrée des classes". Ils souhaitent également "que le gouvernement prévoit un dispositif de défiscalisation sur les réservations en France". Ils espèrent de cette manière apporter tout le soutien possible à l’égard du secteur touristique, mais aussi "éviter que des Français ne réimportent l’épidémie d’un autre pays à leur retour".