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Venu, de prime abord, pour échanger avec le président concernant l'augmentation de la CSG, l'homme a, par la suite, décidé d'exprimer sa désapprobation "de manière très rigoureuse en faisant des doigts d'honneur successifs".
Le fait est que le geste du sexagénaire pourrait lui coûter cher. De fait, l'acte en question est considéré tel un "outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique" et s'avère, en fin de compte, passible de six mois de prison assortis de 7 500 euros d'amende. Vendredi 20 mars l'homme a donc été interpellé et placé en garde à vue.
Dépourvu d'antécédents judiciaires, le retraité aurait admis auprès des forces de l'ordre que "l'effet de groupe l'avait amené à être excessif et qu'il regrettait". Il a, depuis, été relâché mais devrait de nouveau être convoqué devant un délégué du procureur le 28 mai prochain pour "outrage constitué".
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