
210 000 Français seraient concernés chaque année par une usurpation d’identité numérique. Pour vous arnaquer, les pirates multiplient les techniques. La méthode la plus commune consiste à usurper...
Gabriel Diaz est révolté. S’il veut retrouver son emploi de chauffeur de taxi, il devra laisser son brassard nazi chez lui. Le jeune chauffeur de 26 ans a été récemment suspendu 30 jours par son employeur, la compagnie de taxi TLC. La raison : il a été aperçu durant une course arborant une croix gammée sur le biceps droit.
"Je suis un national-socialiste, ce que vous appelez un nazi. C'est ma conviction" a déclaré le jeune habitant du Bronx (New York) à la chaîne CBS New York (en anglais).
Le journaliste de CBS qui l’interrogeait s’étonnait de voir un homme noir d'origine dominicaine se rallier à des thèses prônant la supériorité de la race aryenne. Pour le jeune nazi, l’idéologie hitlérienne n’a pas de couleurs : "qui a dit qu'il fallait être blanc pour être un national-socialiste ?" a-t-il questionné. "Je ne déteste pas les juifs. Je suis critique vis-à-vis d'eux, mais je ne les déteste pas", a-t-il expliqué au journaliste, avant d’assurer ne "pas être antisémite". A la question de savoir ce qu’il pensait de la Seconde Guerre mondiale et des crimes commis par les nazis, celui-ci a déclaré ne pas avoir de commentaires sur "ce qui s'est supposément passé" à cette époque.
Le chauffeur en appelle à la liberté d’expression
Le jeune homme a déclaré qu'il retirerait son brassard s’il récupère son travail. Néanmoins, l’homme continue d’affirmer être dans son bon droit. Il s’appuie notamment sur le premier amendement de la constitution américaine relatif à la liberté d'expression, de religion, ainsi que de la liberté de la presse. Selon lui, arborer un tel symbole reviendrait à porter un voile islamique ou encore afficher le drapeau arc-en-ciel (symbole de la lutte pour les droits des homosexuels).La chaîne américaine rappelle qu’il n’est pas interdit, au regard de la loi, de porter un tel symbole dans les rues de New York. En revanche, la compagnie de taxi pour laquelle le conducteur travaille l’interdit formellement.
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