
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faibli donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Accusé de tricherie lors de la diffusion de l’émission Intervilles en 1997, Olivier Chiabodo, animateur à l’époque, a décidé de porter plainte contre X pour "harcèlement moral". Il accuse dans un premier temps TF1, qui l’a licencié en janvier 2017, d’avoir acheté son silence, relate Le Parisien. Dans un second temps, il accuse Gérard Louvin, ancien producteur de l’émission, de l’avoir poussé à tricher.
En effet, dans article du Canard enchaîné de 1997, Olivier Chiabodo avait été accusé d’avoir favorisé l’équipe du Puy du Fou lors d’un quiz, dans lequel il aurait indiqué la réponse avec sa main le long de son pantalon. Une tricherie qui avait été hautement condamnée par TF1, qui l’a licencié pour faute grave suivie d’une plainte contre X. Un an plus tard, la plainte de la chaîne est classée au pénal et le licenciement de l’animateur pour faute grave est annulé au conseil de prud'hommes.
Olivier Chiabodo passe sur la 5 mais est rappelé par TF1 en 2006, il accepte la proposition et officie pour la première chaîne avant d'être licencié en janvier dernier.
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L’ex-présentateur a indiqué qu’il avait signé un contrat de confidentialité au moment des faits
A ce jour, Olivier Chiabodo nie la tricherie en expliquant qu’il n’a fait qu’éxecuter les ordres qui lui étaient donnés dans l’oreillette par son ancien patron et producteur de l’émission, Gérard Louvin. L’ex-présentateur a également indiqué qu’il avait signé un contrat de confidentialité au moment des faits dans lequel était stipulé qu’aucune des deux parties ne pourrait évoquer le contentieux et que l'animateur devait garder le silence.
En 2010, Olivier Chiabodo a assuré avoir reçu des menaces de mort dans les locaux de TF1, par son ex-patron. Selon son avocat, il a assisté à des "choses plus graves qui nécessitent des investigations sérieuses" et le défenseur d’ajouter : "mon client a longtemps gardé le silence, par contrainte. Pendant des années, TF1 oscillait entre diverses pressions morales et multiples promesses professionnelles, créant un climat de tension insupportable. Après avoir rencontré l'opprobre, puis l'isolement, Olivier Chiabodo souhaite aujourd'hui rencontrer la justice et, ainsi, révéler ce qu'il sait".
Gérard Louvin a déclaré pour sa défense que ces accusations étaient "ridicules" et a assuré au Parisien "ne pas savoir de quoi on parle". Quant à TF1, la chaîne a déclaré au quotidien "ignorer tout de cette plainte et étant dans une procédure de contentieux avec l'intéressé", en expliquant qu’elle ne souhaitait pas faire de commentaire à ce sujet.