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La Grande Boucle est de retour ce dimanche 1er juillet 2023 pour son 110ème anniversaire. Le parcours, dévoilé en octobre dernier par Christian Prudhomme, le directeur du Tour, prévoit une nouvelle course endiablée pour les 176 coureurs engagés. Favoris, parcours, espoirs de victoire française ? On vous dit tout.
Prêt pour une nouvelle course de folie ? Ce samedi 1er juillet 2023 marquera le premier jour du mois, mais surtout le lancement de la tant attendue 110ème édition du Tour de France. Au programme, un départ inédit en terre inconnue, des ascensions toujours plus nombreuses et un épilogue qui s’annonce historique. Ce parcours n’oubliera pas ces grands champions. Un hommage sera rendu à Raymond Poulidor, dans son village natal, tandis que des endroits mémorables et remplis d'histoire seront traversés par les 176 coureurs.
Assistera-t-on à une nouvelle bagarre de champions entre le tenant du titre, Jonas Vingegaard et son rival de toujours, Tadej Pogacar ? Une chose est sûre, les deux ennemis sont prêts et parés à en découdre. Seulement, de nombreux prétendants espèrent bousculer la hiérarchie et créer la surprise. Côté français, cette édition sera marquée par les adieux de Thibaut Pinot au monde du vélo.
Une nouvelle course folle ?
L’année passée, le Tour était suspendu à la lutte pour la victoire finale entre Pogacar, vainqueur en 2021 et Vingegaard, lauréat de la 109ème édition. Bien aidé par ces coéquipiers, le Norvégien tiendra-t-il autant que l’année passée ? Le slovène compte bien confirmer cette hypothèse grâce à de nouveaux atouts dans sa roue. A ses côtés, il pourra compter sur le polonais Rafal Majka, l’espagnol Marc Soler ou le britannique Adam Yates dans son équipe UAE-Emirates. Cette nouvelle guerre féroce pourrait voir quelques éléments perturbateurs. Parmi ces outsiders, on retrouve l'Equatorien Richard Carapaz, vainqueur du Tour d’Italie 2019 et champion olympique en 2020 et le Colombien Egan Bernal, vainqueur de l’épreuve en 2019, qui fera d’ailleurs son retour après trois ans d’absence. Bref, au chapitre de ceux qui veulent tirer leur épingle du jeu les places sont chères.
Vidéo du jour
Les Français quant à eux ne seront pas là pour faire de la figuration. Il faudra tout de même faire mieux que l’édition précédente durant laquelle, seul Christophe Laporte aura levé les bras, à l’occasion de l’arrivée à Cahors. Ce dernier, en grande forme depuis le début de l’année (4 victoires dont deux sur des classiques flandriennes) compte bien semer la révolte bleue. Le tout nouveau champion de France Valentin Madouas, tentera de faire briller le drapeau tricolore sur au moins une de ces 21 étapes. Le fantasque Julian Alaphilippe voudra reprendre un second souffle, en essayant de réaliser une prestation aussi légendaire que celle de 2019, durant laquelle il portera le maillot jaune deux semaines après avoir remporté deux étapes. Autre atout français : David Gaudu. Le jeune grimpeur de la FDJ voudra accrocher un podium à l’issue de la course, même si ses récentes performances laissent perplexes.
Chaleur, reliefs et spectateurs viendront dynamiter ce 110ème Tour de France. Découvrez sans plus attendre les 21 étapes qui attendent les coureurs dès ce samedi 1er juillet 2023.
Etape 1 (1er juillet) : Bilbao - Bilbao (182km)
1/21
Le départ de ce Tour de France sera donnée en terres espagnoles, à Bilbao. La ville sera le théâtre d'une première bagarre entre favoris et punchers. Au programme, cinq difficultés sont répertoriées au classement de la montagne avec une côte de 2e catégorie pour cette première étape.
Etape 2 (2 juillet) : Vitoria-Gasteiz - Saint-Sébastien (209km)
2/21
Pour poursuivre ce tour du Pays basque, le peloton empruntera un nouveau parcours accidenté avec cinq côtes, dont la dernière de 2e catégorie à 16km de l’arrivée.
Etape 3 (3 juillet) : Amorebieta-Etxano - Bayonne (193,5km)
3/21
Nouvelle arrivée en terre basque avec un parcours plus plat que les deux étapes précédentes. Une victoire française est permise et possible.
Etape 4 (4 juillet) : Dax - Nogaro (182km)
4/21
Arrivés sur le sol français, les sprinteurs seront de nouveau à la fête sur un profil d’étape quasiment plat de bout en bout.
Etape 5 (5 juillet) : Pau - Laruns (163km)
5/21
La première étape de montagne de ce Tour de France aura lieu au coeur des Pyrénées. Au programme, le col de Soudet, premier Hors catégorie du parcours (15,2km à 7,2%), ainsi que le Col de Marie Blanque (1ère catégorie) pour boucler cette étape qui annonce peut-être une joute entre favoris.
Etape 6 (6 juillet) : Tarbes - Cauterets-Cambasque (145km)
6/21
L’étape-reine des Pyrénées. Avec l’ascension du Col d’Aspin (1ère catégorie), suivi du Tourmalet (Hors catégorie, 17km à 7,3%), et d’une arrivée au sommet de Cauterets-Cambasque (1ère catégorie), des écarts pourraient d’ores-et-déjà être créés au classement général.
Etape 7 (7 juillet) : Mont-de-Marsan - Bordeaux (170km)
7/21
Après l’effort fourni sur les hauteurs pyrénéennes, le peloton aura bien besoin d’une journée de transition avant de se diriger tranquillement vers le Massif Central.
Etape 8 (8 juillet) : Libourne - Limoges (201km)
8/21
Il faudra attendre les 75 derniers kilomètres pour voir la route s’élever quelque peu. Les puncheurs pourraient y voir une occasion de priver les sprinteurs de victoire.
Etape 9 (9 juillet) : Saint-Léonard-de-Noblat - Puy-de-Dôme (182,5km)
9/21
Lieu historique et mythique de la Grande Boucle, le Puy-de-Dôme (Hors catégorie, 13,3km à 7,7%) accueillera l’arrivée de cette dernière étape avant la première journée de repos.
Etape 10 (11 juillet) : Vulcania - Issoire (167,5km)
10/21
Avec cinq difficultés répertoriées, cette étape de reprise pourrait permettre à une échappée d’aller au bout. Et si un descendeur parvient à intégrer le groupe de tête, il aura une grande carte à jouer dans la descente vers Issoire.
Etape 11 (12 juillet) : Clermont-Ferrand - Moulins (180km)
11/21
Une nouvelle étape qui devrait ravir les équipes de sprinteurs. Seules trois montées de 4e catégorie viendront bousculer le profil plat de cette étape.
Etape 12 (13 juillet) : Roanne - Belleville-en-Beaujolais (169km)
12/21
Cette étape de transition avant les Alpes sera tout sauf reposante, avec notamment un enchaînement de trois cols dans les 65 derniers kilomètres.
Etape 13 (14 juillet) : Châtillon-sur-Chalaronne - Grand Colombier (138km)
13/21
Pour cette entrée dans les Alpes, la première partie d’étape devrait être une promenade de santé avant de basculer dans l’interminable et infernale ascension deGrand Colombier (Hors catégorie, 17,4km à 7,1%).
Etape 14 (15 juillet) : Annemasse - Morzine les Portes du Soleil (152km)
14/21
Certainement l’une des étapes les plus difficiles du tracé, avec trois cols de 1ère catégorie avant de conclure par le Col de Joux Plane (Hors catégorie, 11,6km à 8,5%). De sérieux dégâts sont à craindre et les favoris devraient se battre pour la victoire d’étape.
Etape 15 (16 juillet) : Les Gets Les Portes du Soleil - Saint-Gervais Mont-Blanc (179km)
15/21
Une succession de cinq cols au lendemain de l’une des étapes les plus éprouvantes. Le cocktail peut être détonnant avec une arrivée au sommet à Saint-Gervais-les-Bains (1ère catégorie).
Etape 16 (18 juillet) : Passy - Combloux (22,4km)
16/21
Il est le seul et unique contre-la-montre de ce Tour de France. 22km d’effort continu avec une seule difficulté répertoriée, la Côte de Domancy (catégorie 2, 2,5km à 9,4%).
Etape 17 (19 juillet) : Saint-Gervais Mont-Blanc - Courchevel (166km)
17/21
Quatre cols au programme dont deux de 1ère catégorie et le terrible Col de la Loze (Hors catégorie, 28,1km à 6%) pour terminer cette étape dantesque. Tadej Pogacar y avait connu ses premiers signes de faiblesse face à Primoz Roglic en 2020.
Etape 18 (20 juillet) : Moûtiers - Bourg-en-Bresse (185km)
18/21
Si cette étape est classée comme accidentée, il est très probable que certains sprinteurs s’accrochent jusqu’au bout pour se disputer la victoire.
Etape 19 (21 juillet) : Moirans-en-Montagne - Poligny (173km)
19/21
La dernière opportunité pour les sprinteurs de s’illustrer avant les Champs-Elysées. Attention néanmoins à la dernière côte de la journée qui pourrait donner des idées aux puncheurs : Côte d’Ivory (catégorie 3, 2,3km à 5,9%).
Etape 20 (22 juillet) : Belfort - Le Markstein Fellering (133,5km)
20/21
C’est l’étape la plus courte de cette 110e édition (hormis le chrono et la dernière étape sur les Champs-Elysées) et elle promet un feu d’artifice. Les leaders du général vont tenter de s’écharper tout au long des six cols répertoriés jusqu’à l’arrivée au Markstein, à 1 200m d’altitude.
Etape 21 (23 juillet) : Saint-Quentin-en-Yvelines - Paris Champs-Elysées (115,5km)
21/21
Pour la traditionnelle dernière étape du Tour de France, le futur vainqueur du classement général devrait a priori être connu, ce qui laissera l’occasion au peloton de déambuler pour fêter la fin de son épopée juillettiste avant le sprint des cadors sur les Champs-Elysées.
