Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Pas de sport d’hiver cette année. Les Français qui ont l’habitude de chausser leurs skis à Noël vont devoir y renoncer pour cette fin du mois de décembre, car le gouvernement ne souhaite surtout pas voir les vacanciers s’y réunir en nombre. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé à la fin du mois de novembre que les stations de ski pourraient rouvrir durant les vacances de Noël, mais que les remontées mécaniques resteraient fermées.
Lors d’un point avec la presse le jeudi 26 novembre, le locataire de Matignon a précisé : "Bien entendu, il sera loisible à chacun (…) de se rendre dans ces stations pour profiter de l’air pur de nos belles montagnes, des commerces – hors bars et restaurants – qui seront ouverts. Simplement, toutes les remontées mécaniques et les équipements collectifs seront fermés au public". Une décision qu’ont du mal à comprendre les professionnels des sports d’hiver, alors que la pratique sportive à l’extérieur est autorisée depuis le début du reconfinement et que les plages comme les forêts sont restées accessibles.
Ski : pourquoi le gouvernement a décidé de l’interdire
De nombreux internautes s’en sont également donné à cœur joie sur les réseaux sociaux, ne saisissant pas bien la logique de cette mesure du gouvernement. Jean Castex s’est donc expliqué sur cette décision cette semaine, lors d’une interview sur BFMTV et RMC. Le Premier ministre a assuré d’emblée que "l’idée, c’est d’empêcher les Français d’aller se contaminer dans les stations". "Nous gérons l’épidémie au mieux et nous devons anticiper cette période des vacances de Noël", a ajouté le locataire de Matignon, concluant : "On voit bien que c’est une zone à risque qui pourrait nous rappeler cet été".
Ces propos de Jean Castex font directement échos à ceux d’Emmanuel Macron, qui rappelait en début de semaine que les stations de ski sont "des lieux de brassage" où "il fait nuit à partir de 17 heures" et "où on se retrouve dans des lieux qu’on a loués à plusieurs". Selon les informations de Planet, si c’est une des raisons qui explique cette fermeture du côté du gouvernement, ce n’est pas la seule. Il y en a une bien plus importante.
Ski : les 3 raisons qui expliquent qu’elles n’ouvrent pas
Le gouvernement cherche-t-il à ne pas faire les mêmes erreurs que cet été ? Alors qu’ils étaient poussés à partir en vacances sur les plages en juillet et en août, les Français ne doivent surtout pas se rendre à la montagne cet hiver. Selon un médecin que nous avons interrogé, trois raisons expliquent pourquoi le gouvernement a pris cette décision.
- Raison n°1 : la saison de ski est toujours un moment de tensions pour les hôpitaux des régions montagneuses, qui doivent s’occuper de nombreux blessés pour des entorses, des fractures etc. La surcharge de travail due au Covid-19 est déjà trop importante pour que les équipes aient en plus le temps de s’occuper de patients accidentés en faisant du ski. Selon le médecin que nous avons interrogé, le nombre de contaminations n’a en outre pas baissé autant que l’auraient souhaité ces hôpitaux des régions montagneuses.
- Raison n°2 : il est vrai que le risque de se contaminer n’est pas plus important qu’ailleurs, comme dans les commerces par exemple. Mais, d’après le médecin que nous avons pu interroger, le relâchement peut être plus important dans les stations le soir venu, lorsqu’on se retrouve pour la soirée, qu’on enlève son masque etc.
- Raison n°3 : on sait que le brassage de populations favorise la circulation du virus et que les Français ont plus tendance à aller à la montagne qu’à la plage durant les mois d’hiver. L’objectif du gouvernement est donc d’éviter un afflux de population dans un même endroit, qui pourrait rapidement devenir un cluster important si un ou plusieurs cas positifs sont détectés.
Si les stations de ski seront bel et bien fermées en France, plusieurs pays frontaliers n’ont pas pris la même décision que nous. Quelles seront les stations de ski ouvertes ?
Ski : les stations ouvertes ailleurs qu’en France
Les voisins de la France n’ont pas pris les mêmes décisions que notre gouvernement. La Suisse a par exemple décidé d’ouvrir ses pistes et le port du masque n’y sera pas obligatoire, même s’il le sera partout ailleurs dans les stations. Si l’Italie hésite toujours et n’a pas encore fait part de son choix, l’Allemagne a d’ores et déjà annoncé que ses descentes resteront fermées au public. L’Autriche a quant à elle annoncé que ses remontées mécaniques pourraient rouvrir juste à temps pour Noël.