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L’ordinateur de Sid Ahmed Ghlam, l’homme accusé de fomenter un attentat terroriste dimanche dernier contre des églises à Villejuif, aurait commencé à parler. Selon M6, les enquêteurs auraient trouvé dans celui-ci un message pour le moins surprenant.
Sur Facebook, l’homme de 24 ans aurait fait part à une tierce personne, qui pourrait être un complice dans l’organisation de l’attentat prévu dimanche dernier, de son indécision quant à l’exécution de ce projet terroriste. "Je ne me sens pas prêt", aurait-il écrit sur le réseau social.
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Toujours selon la chaîne de télévision, "les messages échangés laisseraient entendre qu'un deuxième homme projetait de rejoindre Sid Ahmed Ghlam à Villejuif dimanche dernier". Un complice présumé qui expliquerait la présence de nombreuses armes découvertes dans son véhicule et à son domicile.
Une incertitude sans doute fatale au suspect
La fébrilité de Sid Ahmed Ghlam lui a sans doute fait perdre ses moyens au moment de commettre l’irréparable. Ce jour-là, l’homme avait en effet appelé le SAMU en prétextant que quelqu’un lui avait tiré à la jambe. Sur place, les secours découvrent l’homme ensanglanté et le transportent à l’hôpital.
Dans le même temps, des policiers viennent s’enquérir de l’histoire et découvrent dans la voiture, et au domicile du jeune homme, un arsenal de guerre : kalachnikov, gilet pare-balles, etc. Les policiers mettent alors la main sur des documents en arabe évoquant les organisations terroristes Al-Qaïda et l’Etat islamique, et découvrent que Sid Ahmed Ghlam était en contact avec une personne "pouvant se trouver en Syrie" et qui lui a demandé "explicitement de cibler particulièrement une église", selon les mots du procureur de Paris, François Molins.
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