La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Enfin. Après avoir connu un parcours agité, le budget 2014 de la Sécurité sociale a définitivement été adopté mardi soir par le Parlement. Le texte, qui prévoit toute une série de nouvelles recettes et économies, est censé ramener le déficit du régime général (celui des salariés du privé) à 12,8 milliards d’euros l’année prochaine. Soit un recul de 3,4 milliards d’euros par rapport à 2013, le tout sur un budget global de 475 milliards d’euros. Par 316 voix contre 233, les députés socialistes, radicaux de gauche et écologistes ont en effet voté pour. Et alors que le budget avait été rejeté au Sénat – où le gouvernement ne dispose pas de la majorité – l’Assemblée a fini par réussir à le faire passer.
La taxation de l’épargne révisée et un coup de pouce pour les retraitésFort de ce vote, le député socialiste Jean-Louis Touraine s’est réjoui de "ce redressement sans aucun déremboursement". En effet, malgré les objections des écologistes et radicaux de gauche sur le "tout médicament" et le "manque de réformes structurelles", ceux-ci ont quand même soutenu le projet. Selon les députés de la majorité, le gouvernement a su "entendre les inquiétudes" relayées par les élus, en renonçant fin octobre à aligner par le haut la taxation des PEL, PEA et de l'épargne salariale. Ainsi, seule l’assurance vie devrait finalement être visée par l’alignement à la hausse de la fiscalité. Les députés ont par ailleurs ajouté un geste pour la complémentaire santé des retraités. Concrètement, l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS) des plus de 60 ans sera revalorisée de 50 euros par an.
Ça coince à droite et à gaucheDe leur côté, l’UDI et l’UMP – qui ont voté contre - n’ont pas caché leur désapprobation, dénonçant un manque de "rigueur et d’ambition" ainsi qu’une "charge contre les familles, les épargnant, les retraités, l’industrie du médicament". Le Front de gauche a, quant à lui, estimé que c'est "l'austérité à tout prix" avec un budget qui "donne une place prépondérante aux organismes complémentaires" et non à la solidarité nationale.