La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le Point a cédé face aux critiques. Alors que Gilles Bourdouleix a récemment créé une polémique en déclarant qu’Hitler "n’avait peut-être pas tué assez" de gens du voyage, Le Point a voulu saisir cette occasion pour publier un sondage étonnant. Seulement, au lendemain de la publication de ce dernier, l’hebdomadaire a finalement décidé de le retirer et ce, à cause des vives critiques qu’il a reçues.
Une dérive droitière du Point ?
Le magazine avait en effet demandé à ses internautes de s’exprimer sur la phrase choc du député-maire (UDI) de Cholet (Maine-et-Loire). Ces derniers avaient alors plusieurs réponses au choix. Ils pouvaient ainsi juger les propos de Gilles Bourdouleix, "intolérables", "excessifs", "permettant d’évacuer le vrai problème" ou encore confier : "je n’oserai jamais le dire mais j’approuve cette phrase". Et c’est notamment cette dernière proposition qui a fait bondir les internautes. Nombre d’entre eux ont pointé ce sondage, dénonçant son caractère démagogique et y voyant une dérive droitière du Point. "Le Point à 2 doigts de devenir Minute", a ainsi posté un twitto, tandis qu'un autre a ironisé: "Bientôt en offre avec un abonnement au Point un exemplaire de Mein Kampf".
Un sondage "empirique et sans filtre"
Face aux critiques suscitées par son sondage, la rédaction du Point a d’abord tenté de se justifier en expliquant sur son site et sur son compte twitter qu’il ne s’agissait que "d’un micro-trottoir sur la Toile" et cet exercice n’avait rien d’exceptionnel en soi puisque "beaucoup d’organes d’information" y ont fréquemment recours. "Ce sondage ne reprend pas la méthode des quotas, il est empirique, et ouvert à tous ceux qui veulent y répondre, et sans filtre", a également expliqué l'hebdomadaire avant d’ajouter : "C'est en cela qu'il donne une photo de l'état de l'opinion à un instant T".
Mais ces explications n’ont visiblement pas convaincu les internautes. Et alors que les internautes ont continué à critiquer ce sondage, Le Point a préféré le retirer. De son côté, la Société des rédacteurs de l’hebdomadaire (SDR) a regretté "vivement qu’un tel sondage ait pu être proposé sur le site".
Gilles Bourdouleix est dans le collimateur de Manuel Valls: