
Pic de chaleur, orages, rafales de vent...Le mois de mai a été riche en rebondissement, mais ça pourrait également être le cas du mois de juin 2023. Entre temps sec et averses, que nous réserve les prévisions...
Dans son édition du 5 mars, Le Figaro rapporte l'histoire de deux hommes placés en détention provisoire pour un délit peu commun. Ces hommes avaient mené un trafic de titres de séjour au nez et à la barbe de la Sécu. Au moyen d’un procédé bien ficelé, ceux-ci sont parvenus à obtenir ces précieux sésames d’une durée de quelques mois et à les revendre 3000 euros l’unité. Un type de réseau très peu courant.
La loi française prévoit d'offrir la possibilité de venir recevoir des soins sur le territoire pour les étrangers gravement malades. Une aubaine pour la tête pensante du réseau, un quadragénaire originaire d’Egypte. Celui-ci s’est en effet attelé à l’obtention massive de ces titres afin de les revendre. Pour ce faire, n’étant pas lui-même malade, ce dernier faisait appel à un autre étranger souffrant d’une hépatite. Son rôle était de passer les examens précédant l’obtention du titre de séjour imposés par la législation.
Un trafic à grande échelle
Une fois le titre de séjour obtenu, celui-ci était alors revendu au client. Qui devait s’acquitter d’une somme de 3000 euros. Les médicaments qu’il recevait lors de son séjour, par ailleurs, venaient alimenter le marcher noir. Boursouflant un peu plus le pécule des hautes sphères du réseau.
Le modus operandi a été reproduit des dizaines de fois. En effet, lors de l’arrestation de l’instigateur du trafic, arrêté en compagnie d’un complice et placé en détention provisoire, ont été découverts une cinquantaine de dossiers en cours de traitement. La partie émergente de l’iceberg selon une source proche de l’enquête, persuadée que le nombre de titres de séjour déjà vendus est beaucoup plus conséquent.
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