Le procès du meurtre de la jeune Océane s'est ouvert ce lundi devant la cour d'assises de Nîmes, dans le Gard. Nicolas Blondiau, l'accusé, encourt la peine maximale : la prison à vie. 

Le procès de la petite Océane, 8 ans, violée puis étranglée dans le village de Bellegrade (Gard) en novembre 2011, s’est ouvert ce lundi devant la cour d’assises de Nîmes. Nicolas Blondiau, qui connaissait la fillette, a reconnu les faits. Il encourt la perpétuité.

"Ne t'inquiète pas, on va retrouver cet enculé", avait déclaré Nicolas Blondiau au père d’Océane, le soir de la découverte du corps en le serrant dans ses bras.

Aujourd’hui, Nicolas Blondiau, 27 ans, père de famille, encourt la perpétuité après avoir avoué le meurtre de la petite Océane. "Ne me regarde pas ! Ne me regarde pas !", lui a hurlé Jimmy, le père de la petite fille de 8 ans, ce lundi à l’ouverture du procès.

"Les parents n'attendent rien de ce procès si ce n'est qu'ils veulent qu'on parle de leur fille, de leur immense douleur. Océane était leur seule enfant. Elle est morte et leur vie s'est arrêtée", a expliqué Béatrice Lobier-Tupin, l’avocate des parents d’Océane.

Les faits

Le 5 novembre 2011, Océane a quitté son domicile pour aller récupérer un jeu vidéo chez un voisin dont la maison se situe à 200 mètres de la sienne, dans son village à Bellegrade.Son corps a été retrouvé le lendemain, à 3 km de chez elle. Elle a été étranglée et a reçu quatre coups de couteau dont un mortel dans le cœur après avoir été violée.

Après avoir avoué son geste à son ex-femme, Nicolas Blondiau se rend à la gendarmerie le 8 novembre afin de subir des tests ADN. Il affirme ne plus se souvenir de ses faits et gestes le soir du meurtre à cause de l'alcool et des stupéfiants.

Certains décrivent l’accusé comme "attentionné, affectueux et généreux", bon père de famille. D'autres le voient  "alcoolique, fainéant, impulsif, grossier, menteur, insouciant et capable de s'énerver pour rien".

De leur côté, Jimmy et Erika, les parents d’Océane, en larmes lors du procès, ont été pris en charge par un psychologue à la sortie de l’audience. "Ils sont véritablement au bord de l'implosion. Ils sont tous les deux tellement anéantis. Erika tremble de tout son corps. Jimmy, c'est pareil. On essaye de les maintenir à la surface autant que possible", a précisé leur avocate.

Les réquisitions du procureur général Michel Desplan et le verdict sont attendus ce mardi.

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