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Après s'être fait quelque peu attendre, l'été arrive finalement à grand-pas. Jusqu'à présent accompagné par de violents orages, il pourrait aussi apporter avec lui une effrayante vague de chaleur.
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Canicule en vue : les records de températures bientôt dépassés ?

A l'approche de l'été, Météo France tire la sonnette d'alarme : la canicule n'est pas très loin ! Contrairement aux pics de chaleur déjà survenus dans l'année, celle-ci pourrait s'installer plus durablement. A Paris, par exemple, l'agence annonce des températures oscillant entre 28 degrés ce week-end, puis grimpant jusqu'à 32 degrés en début de semaine prochaine, indique Le Parisien. Dans le centre, en revanche, elles pourraient monter plus haut encore et atteindre 35 degrés. Pire ! Dans certaines régions, elles pourraient dépasser les 40 degrés. De nouveaux records mensuels pourraient donc tomber, insiste le quotidien régional, qui se base sur les informations de l'organisme.

La Chaîne Météo, elle, évoque des températures tout aussi impressionnantes. C'est dans les Pyrénées et en Auvergne-Rhône-Alpes qu'elles seront les plus fortes, avec 33 à 35 degrés annoncés, en moyenne. La côte ouest bénéficiant de l'air maritime sera moins exposée, mais fait face à un "risque orageux persistant", ce qu'expliquait déjà Planet cette semaine.

En provenance d'Afrique du Nord, cette vague de chaleur pourrait se maintenir précise La Chaîne Météo. Cependant, les experts rappellent les limites de l'exercice à long terme. "L'évolution ultérieur reste à fiabiliser", insistent-ils, non sans préciser qu'il est probable d'assister au retour des orages dès le jeudi 27 juin.

En pratique, certains départements pourraient donc faire face à une réelle situation de canicule, poursuit l'organisme météorologique. Ce phénomène n'est constaté qu'en cas de pic de chaleur dépassant les 30 degrés pendant au moins 3 jours et 3 nuits d'affilé.

Canicule en vue ; quels sont les facteurs de risque que l'on peut identifier ?

Comme l'explique La Chaîne Météo, plusieurs indicateurs de risque permettent de prendre la mesure de la canicule qui pourrait attendre le pays. L'humidité des sols superficiels est l'un d'entre eux.Quand les sols sont gorgés d'eau, ils sont amenés à subir "une intense évaporation" dès lors que grimpe le mercure. C'est précisément ce qui contribue à générer d'importants orages, comme ceux constatés dans le sud de la France et qui pourrait également frapper l'ouest de l'Hexagone. Dans ce genre de cas, ils limitent donc la durée d'une vague de chaleur, plafonnent les températures estivales et permettent d'éviter une canicule.

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En revanche, des sols arides sont généralement facteurs de canicules. Ce fut le cas en 2003, mais aussi en 2010 en Russie par exemple.

Or, comme l'indique encore La Chaîne Météo, la pluviométrie française s'est avérée déficitaire de 14% sur les trois mois de l'hiver 2018-2019. Fort heureusement, le printemps aurait su rééquilibré ce bilan, laissant penser que les canicules ne devraient rester que des vagues de chaleur.

Canicule en vue : des cycles de 3 à 4 ans ?

En se penchant sur les archives et les statistiques récentes, l'organisme a constaté l'existence de cycle récurrent en matière de canicules. Depuis le début des années 2000, on observe des séries d'été très chaud qui se succèdent pendant 3 à 4 années, entrecoupés d'étés que l'organisme qualifie de "maussade". Le dernier d'entre eux est survenu en 2014.

Entre 2015 et 2018, la France a du faire face à une importante vague de canicules, comme ce n'était plus le cas depuis 2006. A priori, l'été 2018 aurait été le dernier de la série, laissant penser que celui à venir devrait être plus clément. Si, toutefois, les violents orages constatés actuellement sont jugés comme tels : les prochains mois devraient en effet s'avérer très propices aux tempêtes, surtout dans le sud de la France. Dans le nord, en revanche, le beau temps devrait être plus durable.

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