La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
C’est le quotidien La Provence qui révèle les faits ce jeudi matin. Des infirmières de l’Hôpital Nord de Marseille auraient été prises en otages par un patient armé d’un révolver dans la nuit du 12 au 13 août dernier. « Un patient est sorti de sa chambre et a fait irruption dans les couloirs du service, un revolver à la main » explique le Professeur Pascal Thomas, qui a décidé de contacter la presse. « Il interdisait à quiconque d’entrer ou de sortir de l’unité, menaçant de buter le premier qui désobéirait ou qui donnerait l’alerte ».« L'homme est reparti libre »L’homme, opéré quelques jours plus tôt pour une blessure par balle, avait été transféré dans l’unité de chirurgie thoracique. « Il était convaincu que ses agresseurs le cherchaient partout dans l’hôpital pour l’exécuter. Alors il s’est fait amener une arme par un ami à lui » indique le Pr Thomas. C’est une infirmière qui a réussi à prévenir discrètement l’un des agents de sécurité, lequel a appelé la police. Les forces de l’ordre sont donc intervenues, mais l’homme est reparti libre, son arme n’ayant pas été retrouvée. Le personnel de l’hôpital lui, a décidé de ne pas porter plainte « par peur des représailles ». La direction préfère elle parler de « menaces ». « On a procédé à l'expulsion d'un malade, qui était détenteur d'une arme à feu et qui menaçait verbalement le personnel en disant "si tu révèles la présence de cette arme, on saura se souvenir de toi"des menaces assez classiques dans ce genre de milieu » a déclaré Jean-Michel Budet, directeur adjoint de l'AP-HM.« Nous demandons toujours plus de moyens de sécurité »Des faits jusqu’ici passés sous silence. Jean-Claude Gaudin a indiqué n’en avoir jamais été informé. « Je n’en avais pas eu connaissance » a-t-il indiqué au micro de BFM TV. Le maire de Marseille, qui évoque « un dysfonctionnement de la police et de la justice », souhaite faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé. « Avant de dramatiser cette situation, je demanderai surtout pourquoi les infirmières n'ont pas voulu le dire » a-t-il déclaré, avant de rappeler que la cité phocéenne a besoin d’effectifs policiers supplémentaires. « Nous demandons toujours plus de moyens de sécurité » a-t-il à nouveau réaffirmé, accusant le gouvernement d’accorder les renforts au « compte-gouttes ».