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Alors que la petite Maëlys demeure introuvable et que le principal suspect se mure dans le silence, l'affaire pourrait très prochainement connaître un sérieux revirement.

Le 30 novembre prochain sera une date clé dans l’affaire Maëlys. En effet, ce jour-là la cour d’appel de Grenoble rendra sa décision après avoir été sollicitée par l’avocat du principal suspect pour examiner une requête en nullité.

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Souvenez-vous, alors que la fillette de neuf ans a disparu pendant une fête de mariage dans la nuit du 26 au 27 août en Isère, un des invités de la noce a rapidement été arrêté et suspecté. Agé de 34 ans, Nordhal L, un ancien militaire, a reconnu que l’enfant était montée dans sa voiture mais nié être impliqué dans son enlèvement et sa disparition. Considéré comme le principal suspect, il a depuis été mis en examen et placé en détention provisoire. Et alors qu’il a décidé de se murer dans le silence, son avocat essaie quant à lui de faire valoir une erreur de procédure. Dans le cadre d’une affaire criminelle, le code pénal prévoit que les auditions des suspects soient toutes filmées. Or, cela n’a pas été fait pour les premières auditions de Nordhal L. Un "oubli" qui pourrait faire annuler les premières auditions des gendarmes et aussi celles du juge d’instruction, et donc fragiliser l’enquête.

Toutefois, et ainsi que l’explique BFM TV qui cite une source proche du dossier, lors de ces premières auditions, Nordhal L. a certes "donné des explications floues et incohérentes qui jouaient contre lui" mais il reste néanmoins plusieurs "autres éléments à charge" contre lui et "qui n’ont aucun lien avec le pan de procédure remis en cause".