Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Retenue au Yémen depuis février 2015, Isabelle Prime a été libérée dans la nuit de jeudi à vendredi et était de retour vendredi soir sur la base aérienne de Villacoublay, accueillie par le président François Hollande et le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
L'ancienne otage, âgée de 30 ans, s'est dit dans un très grand "état de fatigue", avant de remercier les autorités et de déclarer que "la France est toujours là quand il y a d’énormes problèmes comme celui-ci".
3 millions de dollars
Comme souvent lors de la libération d'un otage, le débat s'est une nouvelle fois ouvert sur le possible paiement d'une rançon. Le journal Ouest France, qui a interrogé l'interprète yéménite et collaboratrice d'Isabelle Prime, assure en effet que les autorités françaises auraient payé une rançon de plus de 3 millions de dollars.
Une information toutefois démentie par le ministre des Affaires étrangères. "Les principes qu'on observe ont été respectés : c'est-à-dire que la France ne paie pas de rançon", a déclaré François Fabius sur i-télé.
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