La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
« Beaucoup de coïncidences »
« Nous dormions avec la fenêtre grande ouverte car il faisait très chaud. Je dormais profondément, le Lavoir avait je pense fermé ses portes depuis une heure et demie, deux heures. J'ai été réveillée par un bruit de verre et des crépitements. J'ai tout de suite constaté que le feu était très important et nous avons vidé deux extincteurs sans pouvoir l'éteindre. Nous avons évacué l'étage car les flammes étaient tellement vives et les fumées commençaient à être très importantes » a raconté au Parisien Pauline Hillier, qui dormait dans la chambre voisine. Le feu a rapidement été maîtrisé et la police semble, pour le moment, retenir la thèse de l’origine accidentelle. Mais les Femen ont récemment fait l’objet de menaces sur les réseaux sociaux, notamment de la part de groupes d’extrême-droite qui menaçaient les lieux, et les militantes relèvent « beaucoup de coïncidences ».
Accident ou incendie criminel ?
« Ça arrive une semaine après la polémique du timbre. Les deux activistes qui étaient dans les lieux étaient les deux activistes retenues en Tunisie, Marguerite et moi » a ajouté la jeune militante. « On reçoit des messages de mort tous les jours. Hier, on a reçu un message sur le portable des Femen qui disait « Burn witches » (brûlez, sorcières)», a décrit Pauline Hillier. «Si c'est criminel, pour nous, c'est vraiment inquiétant » a-t-elle indiqué. L’enquête est en cours.