Le corps d'Estelle Mouzin bientôt retrouvé grâce aux souvenirs d'un Ardennais ?AFP
Alors que les enquêteurs fouillent les Ardennes à la recherche du corps d'Estelle Mouzin, un retraité décide de faire ses propres recherches. Ce chasseur, qui connaît bien les alentours, pourrait bien être une précieuse aide...

Une mémoire à toute épreuve et une grande perspicacité. Daniel Delogne, retraité des Ardennes, serait-il l'élément manquant qui permettrait enfin de retrouver le corps d'Estelle Mouzin ? Selon une information exclusive de LCI, ce retraité habite tout près du lieu où les enquêteurs recherchent sans relâche la dépouille de la fillette disparue.

Dans cette affaire, le tueur en série Michel Fourniret est suspecté d'avoir enlevé et tué l'enfant. Son ex épouse, Monique Olivier, a avoué avoir participé à la dissimulation du corps de la fillette. Les recherches des enquêteurs se concentrent dans le bois de Gernelle, dans la commune d’Issancourt-et-Rumel.

Une nuit, Daniel Delogne pense à l'enfant, disparue depuis près de vingt ans. "Et si on la retrouvait là ?", songe-t-il. Dès le lendemain, ce chasseur décide de se mettre dans la peau de Michel Fourniret. "Je me suis dit : 'Si j'étais lui, où serais-je allé?'". Le retraité habitait déjà dans les environs aux moments des faits. "Avec une pelle, c’est compliqué de creuser ici, parce qu’il y a plein de racines et beaucoup de cailloux dans le sol (...) Moi, si j’avais dû creuser, je serais allé là : la terre est moins dure parce qu’elle est protégée par les sapins et en 2003, avec tous ces arbres, on était sûr de ne pas être vu", affirme Daniel Delogne. En sillonant la forêt, l'homme fait une découverte...

Les recherches reprennent ce lundi 26 avril

Daniel Delogne tombe sur un rectangle de terre bombée, dissimulé derrière des ronces. Là, il décide de prévenir un gendarme local, qui le rejoint sur les yeux. "Regardez devant vous, dites-moi ce que vous voyez", lance le retraité. "Je vois comme vous", répond l'agent.

D'après les informations de LCI, cet indice pourrait être exploité dès ce lundi 26 avril par les gendarmes. "Il est de toute façon hors de question de mettre de côté le moindre indice", indique une source proche de l'enquête.