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La viande artificielle va-t-elle envahir nos rayons de supermarché ? En tout cas, le produit est à la mode. En effet, le marché de la viande "in vitro" attire de plus en plus d’investisseurs désireux de participer à cette petite révolution.
D’après Le Figaro, le puissant Bill Gates (fondateur de Microsoft) et le fantasque Richard Branson (fondateur de Virgin) ont investi dans la start-up productrice de viande "propre", Memphis Meats. Les deux richissimes entrepreneurs se sont joints à un groupe de financiers et ont mis sur la table 17 millions de dollars, indique Forbes. Mais comment fabrique-t-on de la viande artificielle ?
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Artificielle mais pas forcément végétarienne
Memphis Meats est une entreprise californienne basée à San Francisco. La start-up a développé une technologie permettant de cultiver en laboratoire des cellules issues d’animaux, explique BFM. L’assemblage de celles-ci aboutit à la production de viande dite "propre" où l’élevage et les abattoirs sont proscrits.
"Nous identifions des cellules capables de se renouveler. Nous avons appris quelles cellules donnent la saveur, les textures et les arômes que nous voulons. Nous cultivons ces cellules pendant 4 à 6 semaines pour obtenir de la viande dans un environnement propre, sûr et nutritif", indique Uma Valeti, cofondateur de Memphis-Meats, sur le site de la start-up. D’abord cantonnée à l’élaboration de steaks de bœuf, l’entreprise est parvenue au printemps dernier à produire de la viande artificielle de poulet et de canard.
Plusieurs start-up de ce type se sont développées ces dernières années, comme Impossible Foods ou Beyond Meats. Ces dernières produisent de la viande élaborée à base de produits végétaux. Si le premier burger "in vitro" a été dégusté à Londres en 2013, France Info rappelait en 2015 qu’il faudrait patienter dix ou vingt ans avant de voir des steaks artificiels débarquer dans nos assiettes.
Quant au prix, il a connu une baisse impressionnante. Il y a quatre ans, la création d'un seul steak avait nécessité 250.000 euros, deux ans après, le prix était passé à 10 euros.
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