
INTERVIEW. Quand on a plus de 60 ans et qu'on souffre de solitude, mais qu'on n'a ni l'envie ni les besoins de vivre en Ehpad, peu de solutions existent. Après les colocations pour seniors, les béguinages...
Illustration
Rien, pour le moment, n’explique l’énigme de la floraison précoce de ce cerisier japonais. Planté il y a seulement 4 ans, l’arbre a déjà fleuri début avril alors que, généralement, la floraison n’apparait qu’à partir de 10 ans.
Le cerisier, mis en terre près de son ancêtre millénaire (1250 ans selon la légende locale), mesure déjà 4 mètres de haut. Ce sont les moines du temple Ganjoji, de la préfecture de Gifu (centre du Japon), qui sont en charge du jeune arbre prodige. "C'est la première fois qu'un noyau issu du cerisier vénérable germe et croît aussi bien ! Nous sommes très heureux car le nouvel arbre va lui succéder", s'est enthousiasmé le prêtre principal Masahiro Kajita, auprès de l’AFP.
Un noyau un peu particulier
Le noyau du cerisier avait été sélectionné parmi des graines provenant du même arbre millénaire mais aussi de cerisiers d‘autres régions du pays du Soleil Levant. Les noyaux ont tous fait un séjour dans la Station spatiale internationale (ISS) en novembre 2008. Il y ont passé 8 mois, effectuant 4100 tours de notre planète. Certains d’entre eux ont été étudiés en laboratoire, mais la majorité ont été renvoyés sur leur lieux de naissance pour y être plantés. Le fameux cerisier à, lui, été planté dans le cadre d’un projet éducatif pour d’initier les enfants à l'arboriculture.
Le mystère reste entier
Selon une chercheuse associée au projet Kaori Tomita-Yokotani de l'Université de Tsukuba, cité par RTL, "la précocité du cerisier pourrait être une conséquence de l'exposition du noyau aux rayons cosmiques". Cette hypothèse n’est pas la seule avancée par la chercheuse. En effet, une pollinisation du cerisier d’origine par d’autres espèces à la floraison plus précoce pourrait expliquer le mystère du jeune arbre.
Vidéo sur le même thème : Le Japon célèbre ses cerisiers