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Pierrick Destraz, le fils du célèbre chanteur pour enfants, vient d'être condamné à de la prison. Mais que lui est-il reproché ?

Le fils d’Henri Dès condamné à de la prison : "histoire de bousculer un peu les consciences"

Pierrick Destraz a reçu un drôle de cadeau lundi 27 août, jour de son anniversaire. Il s’agit d’une lettre recommandée du Tribunal d’arrondissement de la Côte (Suisse). L’artiste de 48 ans a partagé la nouvelle dans une publication sur son compte Facebook, le 28 août.

"À l'intérieur, la décision du juge concernant l'action citoyenne d'Aubonne du printemps dernier contre la construction d'un nouveau lieu de mort qu'on appelle abattoir", écrit-il. La justice suisse lui reproche d’avoir participé à un sit-in défendant les droits des animaux.

Pour empêcher la construction de l’abattoir, il s’est assis sur la route menant au chantier "durant une petite heure avec quelques amis engagés et des cris d'animaux se faisant égorger en fond sonore, histoire de bousculer un peu les consciences", explique-t-il.

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Le fils d’Henri Dès condamné à de la prison : "je ne donnerai pas un rond à l’administration"

Résultat : Pierrick Destraz vient d'être condamné à 40 jours de prison avec sursis et à une amende de 320 francs suisses, convertibles en huit jours de prison. Une sanction qu'il ne souhaite absolument pas payer financièrement : "Il va de soi que je ne donnerai pas un rond à l'administration. Je ferai donc ces 8 jours de prison et j'assume totalement mon geste tout comme la sanction", a-t-il déclaré.

Et une condamnation que l’artiste-militant assume totalement mais qu’il dénonce parallèlement. Dans sa publication, Pierre Destraz la qualifie comme "une sanction édictée par des lois qui vont à l'envers du bon sens". Il s’interroge également : "Peut-être aurait-il été préférable que je vende des boulettes de coke!!!".

Le fils du célèbre chateur pour enfants s’est également exprimé sur cette affaire dans le quotidien suisse 24 Heures. Il explique au journal que cette sanction ne l’a pas refroidi mais qu'elle pourrait, au contraire, l’inciter "à poursuivre le combat de manière clandestine, et peut-être plus violente". Dans un second message publié ce mercredi 29 août, Pierre Destraz a souhaité "remettre le véritable sujet au centre du débat".