Publié par Sarah Noufi

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Des véhicules stationnées plus de 7 jours sur le même emplacement. Voici le problème que rencontre quotidiennement le préfet de la Haute-Corse. Un plan d'attaque a donc été mis en place afin d'évincer ces "voitures ventouses".

Plus de 500 voitures ventouses à Ajaccio ! Voici le problème que rencontre le préfet de Haute-Corse, François Ravier, depuis quelques années. Il a donc proposé ce vendredi 25 octobre 2019, des solutions afin de se débarrasser définitivement de ces véhicules encombrants. 

Des voitures stationnant indéfiniment sur des places gratuites

La définition du code de la route, article R-417-12 concernant les voitures ventouses est la suivante : 

"Est considéré comme abusif le stationnement ininterrompu d'un véhicule en un même point de la voie publique ou de ses dépendances, pendant une durée excédant sept jours ou pendant une durée inférieure mais excédant celle qui est fixée par arrêté de l'autorité investie du pouvoir de police". 

Dans la plupart des cas, ces engins sont en panne et servent de garage aux propriétaires. Ils sont ensuite incendiés afin d'éviter les dépenses liées à leur destruction.

Pour lutter contre cette véritable plaie, une opération est donc en cours en Haute-Corse, rapporte France 3. L'objectif étant d'enlever les 200 voitures-épaves comptabilisées au sein de la cité impériale dans les semaines à venir. D'ici 4 à 5 mois, le préfet devrait atteindre son objectif et retirer la totalité de ces voitures gênantes.

"Ces véhicules ventouses incitent à des actes gratuits d’incendie. Cette opération vise aussi à améliorer le cadre de vie quartier après quartier dans cette ville", souligne François Ravier.

Voiture ventouse : une amende qui varie entre 35 et 150 euros

Pourtant, cet acte peut coûter cher aux propriétaires. En effet, s'ils dépassent les sept jours de stationnement (même si la place est gratuite), il risque une amende variant entre 35 et 150 euros. Par ailleurs, si la voiture n'est pas retirée au bout de deux semaines, elle est envoyée à la fourrière. La somme à débourser pour la récupérer peut alors monter jusqu'à 500 euros !