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Démission de Gérard Collomb, ambitions politiques personnelles... Derrière son apparente discrétion, Caroline Collomb joue un grand rôle dans la vie politique de son époux.

Caroline Collomb : "C'est lui ou moi"

Un mois après avoir claqué la porte du ministère de l’Intérieur, Gérard Collomb retrouve son fauteuil de maire de Lyon ce lundi 5 novembre, rapporte le HuffPost. Sa démission du gouvernement était grandement motivée par ses ambitions électorales locales à la tête de la Métropole et de la mairie lyonnaise en 2020. Mais il semblerait que ce n’était pas sa seule motivation.

Selon les informations du Figaro, son épouse, Caroline Collomb, a joué un "rôle déterminant". Celle que l’ancien ministre de l’Intérieur a épousé en secondes noces lui aurait même lancé un ultimatum. "Elle lui a dit, c'est lui ou moi", faisant référence à Emmanuel Macron, explique au journal un ancien proche de Gérard Collomb. Selon cette même source, l’influence de Caroline Collomb "pose un problème politique". 

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Caroline Collomb : "autoritaire", "cassante" et "dure"

Cette pression sur son époux afin de le faire revenir dans la capitale des Gaules pourrait également s’expliquer par les ambitions personnelles de Caroline Collomb. La référente d’En Marche dans le Rhône qualifiée d’"interventionniste" aurait pour ambition de se partager le pouvoir avec Gérard Collomb. "Lui à la métropole et elle à Lyon", confie un député La République en marche (LREM) au JDD.

Un projet mort dans l’œuf face à la fronde qu’a rencontrée Gérard Collomb, qui s'est empressé de rassurer les siens, promettant que son épouse ne serait pas la nouvelle édile de la ville en 2020. Mais c'est une version à laquelle ne croîent pas certain. Ils estiment que pour "perpétuer la marque Collomb", l'ancien ministre pourrait aller jusqu'à effectuer une passation de pouvoir au cours de son mandat, si tant est qu'il est réélu dans deux ans, indique RTL.

Ira, ira pas. En tout cas, Caroline Collomb ne fait pas l'unanimité. Des sources du Figaro la décrivent comme "autoritaire", "cassante" et "dure". Un ancien fidèle de Gérard Collomb l’a dépeint même comme "quelqu'un qui n'a aucune empathie".