D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
"Les pères sont moins souvent fêtés que les mères", rappelait d’entrée de jeu Philippe Guilbert, le directeur général de la société de sondage Toluna, qui interrogeait le rapport des Françaises et des Français à leurs parents, en 2016. Le Figaro, qui reprend les propos de l’expert, expliquait à l’époque que les papas avaient moins la côte. Un constat qui ne date d’ailleurs pas d’hier ! Un an auparavant, en 2015, Le Monde signait un article similaire, intitulé "Les pères ne sont pas à la fête".
"Comme d’habitude, les papas sont moins fêtés que les mamans : 35,5% des Français adultes n’achètent pas de cadeau pour la fête des pères contre 15,5% pour la fête des mères", assénait déjà Philippe Guilbert à l’époque. D’autres partageaient son sentiment, note le quotidien du soir : c’est le cas, par exemple, des co-fondateurs du site monEchelle.fr, qui se spécialise dans le bricolage. "Si on célèbre beaucoup la fête des mamans sur tous les continents et pays du monde, c’est nettement moins le cas pour les papas", considéraient-ils il y a déjà cinq ans. Et eux de réclamer, alors, "l’égalité des fêtes".
Les choses ont-elles changé ?
A en croire le Huffington Post, les choses n’avaient pas changé en 2017. Bien au contraire ! Le journal n’hésite d’ailleurs pas à affirmer que "la fête des pères est le parent pauvre de la fête des mères". Et le pure-player d’insister, dressant un parallèle entre la fête des pères et Pâques ainsi qu’entre la fête des mères et Noël : d’un côté, les célébrations oubliées - ou au moins, moins importantes - et de l’autres les fêtes qui comptent.
Une situation, affirme le site d’information "très révélatrice de notre vision de la paternité et de la maternité".
Pourquoi fête-t-on davantage les mères que les pères ?
C’est que, souligne Le Figaro, les pères ne sont pas juste moins célébrés. Ils le sont aussi avec moins d’entrain : les cadeaux qu’offrent leurs rejetons sont généralement moins coûteux que ceux choisis pour leur compagne ou ancienne partenaire. En 2016, les Françaises et les Français consacraient 53,31 euros en moyenne pour leurs mamans, contre seulement 49,67 pour leurs papas.
Ce n’est pas anodin, affirme le Huffington Post. Au contraire, c’est même très significatif ! "Pourquoi investir plus pour sa mère que pour son père ? Peut-être qu’inconsciemment ce dernier le ‘mérite’ moins ? Ou que la première le ‘mérite’ plus ?", questionne en effet le pure-player qui rappelle combien la femme est plus impliqué que l’homme dans la vie domestique.
"Les gens ont tendance à comprendre les sacrifices qu’elles font. Il y a une idée précise de ce qu’elles ont offert à la famille", traduit le psychologue Lars Perner, enseignant-chercheur à l'Université de Californie. Une façon, peut-être de répondre aux charges mentales et émotionnelles qui grèvent le quotidien des femmes et particulièrement des mères ?
A quoi correspondent la fête des pères et la fête des mères ?
Pour le Huffington Post, cette lecture est d’autant plus pertinente qu’elle paraît vraisemblable au vu de l’origine même de ces fêtes : les mères, explique le site, ont d’abord été célébrées pour "leur capacité à enfanter et à repeupler la France". Une thématique que reprendra d’ailleurs le Maréchal Pétain sous Vichy, afin de la mettre au service de sa propagande sur la "mère de famille, protectrice, féconde, capable de sacrifices".
A l’inverse, la fête des pères naît, elle, d’objectifs commerciaux. C’est Flaminaire, un fabricant breton de briquets qui la popularise en 1949. "Une certaine vision de la virilité y est mise en avant", conclut le journal.