Après plus de 5 ans de travaux, la cathédrale la plus célèbre du monde va rouvrir ses portes au public. Dès le 8 décembre, elle sera à nouveau accessible aux visiteurs, mais pas dans n'importe quelles...
Après la tourmente de l’affaire Edward Snowden, de nouvelles informations sur l’espionnage international ont été révélées, cette fois-ci par le quotidien français Le Monde. On y apprend que les services de renseignements américains et britanniques, la NSA (Agence nationale de la sécurité) et la GCHQ (Quartier général des communications du gouvernement), ont développé des programmes qui permettent d’intercepter les communications téléphoniques établies dans certains vols commerciaux, dont Air France.
A lire aussi –Le portable de Manuel Valls au cœur d'un scandale d'espionnage
"Le ciel pourrait appartenir à la NSA"
Ces programmes fonctionneraient grâce à des antennes secrètes situées au sol. Nos smartphones pourraient être espionnés lorsque l'avion se trouve à 10 000 pieds d'altitude (3000 mètres). En 2009, dans une de ses newsletters internes, l'agence américaine s'était vantée que "le ciel pourrait appartenir à la NSA". On peut lire aussi qu'en décembre 2008, 50 000 personnes ont déjà utilisé leur téléphone portable pendant un vol. Pour février 2009, le chiffre passe à 100 000. "De plus en plus d’avions équipés, la crainte recule de voir l’avion s’écraser. Pas aussi cher qu’on le croyait", poursuit la NSA.
La NSA avait expliqué qu'elle ciblait Air France depuis la fin de l'année 2003 car "la CIA considère que les vols Air France et Air Mexico sont des cibles potentielles des terroristes". Ainsi, l'agence a pu obtenir l'autorisation exceptionnelle et légale de placer l'avion "sous la plus haute surveillance", lorsqu'il survole l'espace aérien américain.
Air France explique pourquoi l'espionnage n'est pas possible
Cependant, Le Monde indique que le risque terroriste n'est pas la seule raison qui pousse la NSA à espionner les vols commerciaux étrangers. Le trafic d'armes et de cigares, ainsi que les réseaux de "prolifération nucléaire" sont également des priorités clés. En 2012, la GCHQ a pu déterminer que 27 compagnies ont déjà autorisé aux passagers - surtout ceux voyageant en première classe ou classe affaire - l'utilisation d'un téléphone portable.
Des révélations qui ont surpris la compagnie française. "Air France rappelle que les communications vocales ne sont pas possibles depuis ses vols", indique la compagnie dans une déclaration transmise à Reuters. "Un système de communication GSM a été testé en 2007 sur un avion moyen-courrier pour quelques semaines, mais ce premier test n'ayant pas été concluant, le projet avait été définitivement abandonné", ajoute Air France.
Vidéo sur le même thème : “Snowden” d’Oliver Stone présenté au Comic Con