
Quatre mois après le verdict du procès des viols de Mazan, l’ancienne maison de Dominique et Gisèle Pelicot laisse une cicatrice dans le cœur des habitants due ce village du Vaucluse.
Emmanuel Macron a prouvé une nouvelle fois de plus hier qu’il avait la parfaite maîtrise de son agenda. Alors qu’il s’adressait hier aux forces de sécurités, les sénateurs votaient définitivement le nouveau projet de loi antiterroriste.
Le président de la République a notamment réaffirmé son ambition de sortir au 1er novembre de l’état d’urgence, en place depuis les attentats du 13 novembre 2015 et renouvelé pas moins de six fois.
Le timing était parfait puisque l’état d’urgence sera remplacé dès le 1er novembre par le projet de loi voté hier et qui doit encore être publié au Journal Officiel
Ce nouveau projet de loi fait dire à certains qu’Emmanuel Macron s’arrange un petit peu avec les faits quand il assure que c’est la fin de l’état d’urgence. Pour beaucoup, le texte voté fait tout simplement entrer l’état d’urgence dans le droit commun. Des juristes se sont notamment inquiétés des dispositions de la nouvelle loi.
Le ministère de l’Intérieur pourra par exemple placer une personne sous bracelet électronique avec son accord. De nombreuses mesures et dispositions prévues dans l’état d’urgence pourront désormais se faire sans l’intervention d’un juge et pas simple demande du préfet.
Hier face aux forces de l’ordre, Emmanuel Macron s’est dit pleinement satisfait du projet de loi.