Disparition de Delphine Jubillar : ravins, zone escarpée… Des recherches compliquéesAFP
Dès le début, les gendarmes ont déployé de nombreux moyens techniques pour sonder les environs de la commune. Ravins, cours d'eau, zone escarpée... La nature complique les recherches.

Trois mois et toujours rien. La disparition de Delphine Jubillar reste un mystère pour ses proches et pour tous les habitants de Cagnac-les-Mines (Tarn), malgré douze semaines de fouilles et recherches intenses dans le village comme dans ses environs. La jeune femme aurait quitté le domicile familial dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, mais pour quelle raison au juste ?

Cagnac-les-Mines : une "zone escarpée parsemée de ravins"

S’ils se sont intéressés dès le début à la maison de Cagnac-les-Mines, les enquêteurs de la section de recherche de Toulouse ont aussi exploré les alentours du village et une battue citoyenne avait été organisée par les habitants le 23 décembre, soit une semaine après sa disparition. Alors que certains s’étonnent d’une disparition qui n’a laissé aucune trace, la géographie de la commune ne facilite pas particulièrement les recherches. En effet, comme l’expliquait Actu Toulouse au mois de janvier, il y a, autour de la commune une "zone escarpée parsemée de ravins". Dès le début, les forces de l’ordre ont utilisé des drones pour sonder les ravins aux alentours et vérifier la présence ou non d’un corps. Sans résultat. Certains des nombreux cours d'eau qui jouxtent la commune ont aussi été sondés, là encore sans résultat.

La théorie de l’accident a d’ailleurs été évoquée dans un premier temps, lorsqu’on pensait la jeune femme partie promener ses chiens en pleine nuit : aurait-elle pu faire une mauvaise chute ? S’est-t-elle perdue, après s’être un peu trop éloignée de son domicile ? Ces hypothèses ont vite été balayées, car des proches de Delphine Jubillar ont rappelé dès le début qu’elle ne promenait jamais les deux chiens de la famille et encore moins la nuit, car elle aurait eu "peur du noir".