Disparition de Delphine Jubillar : qui est cette femme qui enquête dans l'ombre ?AFP
En parallèle des enquêteurs, une Tarnaise a pris l'initiative de mener ses propres recherches sur la disparition de Delphine Jubillar. Elle aussi mère de famille, cette détective amateur est particulièrement compatissante envers les enfants de la disparue.

Elle mène ses recherches dans l'ombre des enquêteurs.  D'après Closer, Stéphanie Bessière a commencé sa propre enquête au sujet de l'affaire Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 décembre 2020. Cette habitante de Gaillac (Tarn), à une vingtaine de kilomètres de Cagnac-les-Mines est la mère de deux enfants. Cette femme, qui n'a à priori rien à voir avec la disparue, a décidé cette initiative personnelle par compassion pour ses enfants. "Ça s'est passé avant les fêtes, j'ai pensé à ses petits, je trouve ça très dur", a-t-elle confié à La Dépêche En outre, cette détective amateur fait partie d'un groupe de recherches sur Facebook, intitulé "Delphine Jubillar/affaire énigmatique". C'est l'un des nombreux collectifs en ligne où des enquêteurs du web se réunissent pour partager des théories sur des faits divers. 

Le 28 février 2021, Stéphanie Bessière publie un message sur ledit groupe Facebook pour les inviter à la rejoindre lors d'une randonnée le long du Tarn. "Aujourd'hui randonnée prévue à Bellegarde Marsal le long du Tarn. Évidemment dans le but de trouver des indices pour Delphine. Toujours dans l'espoir de retrouver sa trace en pensant fort à ses petits. Gardons espoir", indique-t-elle. Passionnée de randonnée et de marche, la mère de famille a expliqué vouloir "joindre l'utile à l'agréable".

À la recherche de zones inexplorées par les enquêteurs

Présente lors d'une battue citoyenne organisée à Cagnac-les-Mines, Stéphanie s'est montré extrêmement attentive aux mots des gendarmes. "J'ai retenu ce que nous avaient indiqué les gendarmes lors de la journée de recherches à Cagnac : je regarde tout ce qu'il y a autour de moi et si jamais je trouve quelque chose, je préviendrai les autorités", détaille-t-elle.

"Je leur ai demandé si je devais signaler ces marches. On m'a répondu que ce n'était pas nécessaire, tant que je le faisais en petit comité, mais que je n'avais en aucun cas le droit d'organiser des recherches", poursuit la mère de famille. Elle vise des zones "inexplorées" où elle pourrait trouver une trace de l'infirmière disparue : Puygouzon, Bellegarde-Marsal, Labastide-Gabausse, Gaillac...