Déconfinement : "Les indicateurs sont très favorables"AFP
La directrice générale de Santé publique France rappelle que le coronavirus "est toujours là", mais que sa circulation est faible. Elle salue également le respect des gestes barrière.

La France va-t-elle éviter une seconde vague de l’épidémie ? S’il est trop tôt pour pouvoir apporter une réponse définitive à cette question, de premiers éléments ont été récoltés et ils sont plutôt bons, selon la directrice générale de Santé publique France. Invitée sur France 2 ce lundi 25 mai au matin, Geneviève Chêne a affirmé que le coronavirus "est toujours là" mais que "les indicateurs sont plutôt très favorables".

La pression sur l'hôpital doit être "la plus faible possible"

Parmi les points positifs relevés par les spécialistes, une circulation du virus qui "reste faible" et un "respect des gestes barrières". "Les mesures de déconfinement sont levées très progressivement justement parce que ça permet de voir l’impact sur les indicateurs, notamment à l’hôpital, c’est très important que la pression sur l’hôpital reste la plus faible possible", a ajouté la directrice générale de Santé publique France. Elle estime également que "4 à 5 millions de personnes en France" auraient été en contact avec le Covid-19 depuis le début de l’épidémie.

Deux semaines après la fin du confinement, les prochains jours sont décisifs pour la suite du déconfinement. La première phase doit s’achever le mardi 2 juin, dans moins d’une semaine, et de nouvelles annonces doivent être faites par Edouard Philippe jeudi 28 mai, selon les informations du Parisien. La suite du déconfinement dépend directement de la circulation du virus dans l’Hexagone et le gouvernement doit notamment s’exprimer sur la réouverture des bars et des restaurants dans les départements en vert. Aura-t-elle lieu le 2 juin ? Réponse bientôt.