CPAM : Des médecins à la retraite... par erreurIllustrationAFP
De nombreux médecins ont été envoyés à la retraite un peu trop tôt par la CPAM. Un bug important leur a porté préjudice. Explications.

Un SMS envoyé par erreur ! Un bug informatique de la CPAM et des médecins traitants en activité qui n'existent plus, voici ce qui s'est produit au sein de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie des Alpes-Maritimes. Celle-ci a envoyé par erreur à la retraite des dizaines de médecins traitants, raconte Nice-Matin

Bug à la CPAM : "Je n’avais pas besoin de cette erreur"

Les professionnels concernés ont été informés par des confrères qui avaient eux aussi rencontré ce problème. Ces derniers ont d'abord été étonnés de la cessation de leur activité. Peu après, ce sont leurs patients qui leur ont expliqué avoir reçu un SMS de la CPAM les informant du départ à la retraite de leur médecin généraliste. 

Un bug informatique qui a déplu à certains d'entre eux : "La charge de travail, le stress sont déjà importants. Je n’avais pas besoin de cette erreur de l’Assurance-maladie qui impacte mon activité", s'exclame une practicienne de Nice. Celle-ci a d'ailleurs décidé de saisir l'Ordre des médecins.

"Or, je n’ai pas cessé mon activité. Je me trouve dans le même cas qu’une consœur installée à La Trinité. Et je n’ai pas été pas en mesure de contacter mes patients informés par erreur, la CPAM a refusé de me transmettre la liste de ceux qui ont été destinataires des SMS", ajoute-t-elle.

159 médecins sans activité à cause de cette erreur

La CPAM des Alpes-Maritimes a confirmé qu'il s'agissait bien d'un bug informatique, rapporte Nice-Matin : "Le message envoyé le 15 novembre à 4 835 personnes avait pour vocation à les aider dans leur démarche de recherche d’un nouveau médecin traitant, suite au départ à la retraite de leur praticien", déclare la Caisse primaire d’assurance-maladie.

Elle a d'ailleurs précisé que 159 médecins dans les Alpes-Maritimes, sur les 2 885 en activité, ont été impactés par ce problème. Pour corriger son erreur, l'administration a envoyé un "erratum" aux assurés concernés et "une information personnalisée a été adressée aux praticiens concernés", a noté Capital