
Selon le Journal du Dimanche du 14 août 2022, le chef de l’État lancera des travaux sur « l’évolution du modèle de prévention et de lutte contre les incendies » avec les pompiers, pilotes, renforts, élus et agriculteurs.
Les Françaises et les Français en avaient presque “oublié” l’existence. Après deux ans passés à lutter contre le coronavirus Covid-19, l’épidémie semblait désormais loin derrière nous. Certains experts, parmi lesquels Olivier Guérin, membre du Conseil scientifique mais chef du pôle réhabilitation autonomie et vieillissement du CHU de Nice, ne s’étonnent d’ailleurs pas de cette capacité de résilience de la population hexagonale. Seulement voilà, explique-t-il dans les colonnes de Nice-Matin : la situation se fait désormais inquiétante. “Le Covid-19 revient, et va revenir encore”, alerte-t-il devant les micros de nos confrères. Pire encore : l’exécutif pourrait, selon lui, être contraint d’en “tirer les conséquences”. Autrement dit, il soupçonne le retour de certaines mesures de restrictions…
Le fait est que la situation épidémiologique n’est pas bonne. Des semaines après la levée des dernières mesures sanitaires, comme le rappelle Midi Libre sur son site, la France fait face à un réel rebond de l’épidémie. Tant et si bien que de nombreux experts s’interrogent aujourd’hui - et redoutent ! - l’émergence d’une septième vague de contamination. Plusieurs problèmes potentiels peuvent constituer d’importants vecteurs d’inquiétudes ; parmi lesquels les pénuries de personnels qui menacent l’hôpital. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
“Tous les ingrédients pour que la situation devienne dramatique”, juge pour sa part Olivier Guérin, pour Nice Matin.
Une position considérablement plus alarmiste que ne peut être celle de l’Elysée, en témoignent en effet les dernières déclarations d’Olivier Véran. L’ancien ministre de la Santé, dorénavant passé au porte-parolat du gouvernement, n’a pas exprimé d’inquiétudes particulières quant à la remontée épidémique constatée. Ce que n’a pas manqué de critiquer l’opposition… "Je pense que les raisons sont politiques. On a voulu écarter le Covid de la période électorale et des débats entre candidats, notamment pendant l’élection présidentielle mais en réalité le virus ne disparaît pas. On en paie aujourd’hui les conséquences", estime ainsi Bernard Jomier, sénateur apparenté PS de Paris dans Public-Sénat.
Les cas de contaminations au coronavirus se multiplient de façon inquiétante. En moyenne, informe Midi Libre, plus de 50 000 nouveaux cas sont recensés quotidiennement. Dans certaines régions, comme c’est le cas en Occitanie, le taux de contamination peut progresser de 36% en une seule semaine.
“On est face à une évolution continuelle du virus, qui rencontre des personnes ayant déjà des anticorps – parce qu’elles ont été infectées auparavant ou vaccinées – et qui doit avoir un avantage sélectif pour parvenir à se faufiler”, expliquait récemment Olivier Schwartz, directeur de l’unité Virus et Immunité de l’Institut Pasteur, auprès de 20 Minutes.
La reprise épidémique s’explique aujourd’hui par l’arrivée de nouveaux sous-lignages d’Omicron. il s’agit des variants BA.4 et BA.5, dont Planet a d’ores et déjà eu l’occasion de parler. Ces variants sont plus contagieux que les précédents… et potentiellement plus dangereux. Comme l’explique Nice-Matin, ils ont entraîné une mortalité particulièrement importante chez les plus de 80 ans au Portugal, par exemple.
Ce n’est pas parce que les plus de 80 ans apparaissent particulièrement menacés, au regard des données en provenance du Portugal, qu’il faut penser que les autres générations sont épargnées. C’est loin d’être le cas, informe Le Parisien sur son site. Le taux d’incidence augmente partout et dépasse le seuil des 500 cas chez les adultes âgés de 20 à 80 ans.
Indépendamment du caractère supposé dangereux ou non des nouveaux variants, toute reprise épidémique est susceptible d’entraîner une augmentation des hospitalisations et donc une tension à ce niveau. Compte tenu des pénuries de personnel observée, une hausse trop forte pourrait s’avérer difficile à encaisser.
Le Portugal et la France ne sont pas les seules nations à faire face à une poussée de l’épidémie. C’est également le cas au Royaume-Uni, où les infections quotidiennes tutoient certains records des débuts de pandémie. l’Italie recense aussi de nombreux nouveaux cas en 24h… Sans oublier, bien sûr, l’Allemagne.
"L'exécutif cherche à ne pas être pris de court et à garder un panel de mesures pouvant être réintroduites éventuellement”, fait savoir TF1 sur son site. D’après la première chaîne de France, le retour de certains dispositifs de restriction des déplacements n’est pas nécessairement exclu. A bon entendeur.
Les autres mesures envisagées par l’exécutif comprennent aussi d’autres outils. parmi lesquels figurent notamment… Le retour du port du masque, au moins dans certains contextes spécifiques comme les transports ou les lieux clos. Les gestes barrières sont toujours très encouragés.
S’il n’est peut-être pas nécessaire de réinstaller des vaccinodromes sur l’ensemble du territoire, il faut cependant reprendre les doses de rappel notamment pour les personnes âgées. Il leur est possible de se tourner vers leur médecin traitant, souligne Nice-Matin.
Si les restrictions de déplacement pourraient être réintroduites, le pass vaccinal ne devrait pas être réintégré dans un nouveau texte de lutte contre l’épidémie de covid.