Covid : quelles sont les prédictions de l'Institut Pasteur pour l'été 2021 ?Istock
Alors que la période estivale approche à grand pas, la crise sanitaire reste toujours présente. Pourtant, les récents travaux de l'Institut Pasteur pourraient bien vous vous rendre un peu plus optimiste.
Sommaire

Dans un peu plus d'un mois, des millions de Français partiront en vacances après une année bien éprouvante. Plage, montagne ou grande ville, vous avez d'ailleurs peut-être même déjà choisi votre destination. Quel que soit votre choix, une question devrait tout de même apparaître au moment de faire votre valise. Devrais-je porter le masque durant tout l'été, sur la plage ou même ailleurs ?

La réponse à votre question se trouve peut-être dans les travaux de modélisation que réalise l'Institut Pasteur depuis le début de l'épidémie. Le 22 mai dernier, le célèbre organisme tricolore a publié son dernier rapport. Deux scénarii possibles se dessinent. Avant de poursuivre, il faut rappeler que ces travaux scientifiques constituent des prévisions et non des prédictions certaines. 

Été sans geste barrière : quelles sont les projections de l'Institut Pasteur ?

Parmi les deux scénarii envisagés, l'un part de la possibilité que le recul épidémique "s'arrête suite à la deuxième étape du calendrier de réouverture", celle qui a eu lieu le 19 mai dernier. Autrement dit, si la réouverture des bars, des magasins, des musées provoquent une nouvelle hausse des cas, alors "la situation épidémiologique durant l'été est plus incertaine". Une poussée épidémique supplémentaire est alors possible. Néanmoins, l'Institut Pasteur se montre assez rassurant sur l'ampleur que pourrait prendre cette nouvelle vague. "Dans tous les scénarios explorés, ce rebond resterait plus petit que la troisième vague", avance l'institut scientifique. Même dans le meilleur des cas, certaines règles devraient être appliquées... Voici lesquelles.

Été sans geste barrière : ce scénario très optimiste envisagé par l'Institut Pasteur

L'autre possibilité évoquée par les scientifiques est celle où "l'on réussit à maintenir le rythme actuel de décrue des infections et hospitalisations jusqu'au 9 juin tout en maintenant le rythme des vaccinations". C'est le scénario idéal. 

Dans ce cas-là, l'Institut Pasteur prévoit que l'on "observe pas cet été de reprise importante de l'épidémie liée au variant B.1.1.7 (le variant anglais) sous les conditions de contrôle qui avaient été mises en œuvre durant l'été 2020". Par "conditions de contrôle", il faut notamment entendre le port du masque en extérieur, "les tables séparées d'un mètre, la jauge maximale fixée à 10 personnes", précise France Inter.  

Les travaux de l'Institut Pasteur apparaissent donc comme plutôt rassurants et optimistes. La crainte d'une quatrième vague très massive semble s'éloigner, pour le moment du moins. Un assouplissement des gestes barrières est-il envisageable dans les prochaines semaines ?

Été sans geste barrière : vers une levée de l'obligation du port du masque en extérieur ?

Jusqu'à quelle date faudra-t-il prendre son masque pour aller faire une balade en ville ou sortir sur la plage ? 

Ce mardi 25 mai, Planet vous a présenté la liste des départements où l'obligation du port du masque en extérieur pourrait être levée. Certains territoires ont d'ailleurs, eux, déjà franchi le pas dans une certaine mesure. Il s'agit de la Lozère, la Moselle, la Charente-Maritime, le Loir-et-Cher, le Puy-de-Dôme, l'Ariège et le Morbihan.

Ailleurs, le fait de se couvrir la bouche lorsque l'on sort de chez soi reste de rigueur. 

Concernant la levée de cette mesure à l'échelle nationale, il va falloir encore se montrer patient. Le 17 mai dernier Olivier Véran, invité de BFMTV, avait affirmé que la levée de mesure de protection contre le virus serait "rapidement envisagée".  

Concernant les jauges actuellement mises en place dans de nombreux lieux recevant du public, il est prévu qu'elles soient "supprimées" à partir du 30 juin prochain, peut-on lire sur le site officiel vie.publique.fr. Cela ne sera néanmoins possible que "si la situation sanitaire locale le permet".