
En parallèle des enquêtes de police, les adeptes de web sleuthing mènent leurs propres recherches pour savoir ce qui est arrivé au petit Émile Soleil. Enlèvement ? Accident ? Voici leurs théories.
La crise sanitaire n’est pas encore terminée. Depuis quelques jours, la France fait face à un rebond de l’épidémie. Le 10 juin 2022, on prélevait en moyenne 29 295 cas positifs au Covid-19 chaque jour. Un nombre en hausse de 30% par rapport à la semaine précédente, indique Covid Tracker.
D’autres indicateurs épidémiologiques indiquent aussi que l’épidémie est bel et bien en train de gagner du terrain.
Cette reprise épidémique s’explique notamment par le retour à une vie "normale" pour les Français avec la fin des restrictions sanitaires, un relâchement sur les gestes barrières mais aussi avec la propagation de sous-variants d’Omicron : BA.4 et BA.5.
Conséquence : nous sommes "au début d'une nouvelle vague qui pourrait durer un mois, un mois et demi, donc jusqu'à mi-juillet", estime FranceInfo d’après les propos de l’épidémiologiste Mircea T. Sofonea.
Ces deux sous-variants ont été découverts en début d’année en Afrique du Sud. S’ils semblent être plus contagieux que BA.2 de l’ordre de 10%, ils ne sont pas plus dangereux pour autant.
Au Portugal, BA.5 est majoritaire et a déjà causé une nouvelle vague de l’épidémie le mois dernier. Or, "l'impact hospitalier en termes de nombre de patients en réanimation, de nombre de décès ou de nombre d'hospitalisations était relativement faible. Rien à voir avec les vagues précédentes", estime Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l'hôpital Avicenne (Seine-Saint-Denis) au micro de BFMTV.
À l’aube de cette nouvelle vague, le nombre de patients Covid-19 admis en réanimation augmente à nouveau. "En moyenne, on compte 58 admissions en soins critiques pour Covid-19 chaque jour", soit une hausse de 44% par rapport à la semaine dernière précise Covid Tracker.
Tout le territoire n’est pas encore touché par cette reprise de l’épidémie. Dans le diaporama ci-dessous, retrouvez les départements où le taux d’occupation en réanimation est au plus bas.