Covid-19 : les départements où les contaminations sont au plus haut
Un niveau record de contaminations a été atteint cette semaine dans l'Hexagone et une vingtaine de départements affichent un taux d'incidence supérieur à 1 000 pour 100 000 habitants. À quoi faut-il s'attendre dans les prochaines semaines ? L'Institut Pasteur évoque trois scénarios.

Un sursis jusqu’au 5 janvier ? Comme Noël il y a une semaine, le réveillon de la Saint-Sylvestre échappe aux restrictions ce vendredi 31 décembre. Les Français pourront donc célébrer le passage de 2021 à 2022 mais sous certaines conditions dans de nombreux départements, où de nouvelles mesures ont été décidées afin de freiner la circulation du Covid-19 et plus particulièrement du variant Omicron.

Omicron : quels scénarios pour les prochaines semaines ?

Lors de sa dernière prise de parole lundi 27 décembre, le Premier ministre Jean Castex n’a annoncé ni couvre-feu ni confinement, mais a renforcé certaines mesures déjà en place et augmenté le télétravail dans les entreprises. Alors qu’un énième Conseil de défense doit se réunir mercredi 5 janvier, faut-il s’attendre à de nouvelles restrictions pour le début de l’année 2022 ? Evités jusqu’à maintenant, couvre-feu et confinement sont-ils inéluctables, face à la hausse continue du nombre de nouveaux cas ?

L’Institut Pasteur s’est penché sur cette question dans ses dernières modélisations, rendues publiques mercredi 29 décembre. Trois prévisions ont pu être dessinées par les chercheurs, qui se sont basés sur la circulation du variant Omicron et son impact sur les services hospitaliers. Dans le premier scénario, le plus optimiste, cette nouvelle souche est moins dangereuse que le virus initial et que le variant Delta : le nombre d’hospitalisations s’élèverait alors à 2 700 par jour et descendrait à 1 400 si les Français réduisent leurs contacts sociaux.

Couvre-feu ou confinement pour freiner le virus ?

Dans le second scénario, intermédiaire, l’Institut Pasteur imagine ce qu’il se passerait si le variant Omicron était aussi dangereux que la souche originelle, mais toujours moins que Delta. Le nombre de nouvelles hospitalisations monterait ainsi à 4 500 par jour, comme au mois de mars 2020. Enfin, dans la troisième hypothèse, le variant Omicron est plus dangereux que le virus originel et l’est tout autant que Delta : le nombre d’hospitalisations monterait alors à 7 500 par jour et les mesures "intermédiaires" mises en place ces dernières semaines ne seraient plus suffisantes. Dans ce scénario, un couvre-feu voire un nouveau confinement deviendraient alors nécessaires pour freiner la circulation du virus.

Vidéo du jour

Le gouvernement se refuse depuis la rentrée de septembre à mettre en place un couvre-feu ou un confinement dans l’Hexagone, mais il n’a jamais caché que tous les scénarios restaient sur la table, y compris pour une adoption territorialisée. Dans ces 23 départements, la circulation à très haut niveau du virus n’est pas de bon augure pour 2022… Découvrez lesquels dans le diaporama ci-dessous.

Les Alpes-de-Haute-Provence

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Les Alpes-de-Haute-Provence

Taux d'incidence pour 100 000 habitants au 30 décembre : 1 076

Evolution du taux d'incidence sur 7 jours : +15%

Proportion de suspicion d'Omicron : 50%

Les Alpes-Maritimes

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Les Alpes-Maritimes

Taux d'incidence pour 100 000 habitants au 30 décembre : 1 139

Evolution du taux d'incidence sur 7 jours : +18%

Proportion de suspicion d'Omicron : 0%

Le Bas-Rhin

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Le Bas-Rhin

Taux d'incidence pour 100 000 habitants au 30 décembre : 1 064

Evolution du taux d'incidence sur 7 jours : +60%

Proportion de suspicion d'Omicron : 62%

Le Territoire de Belfort

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Le Territoire de Belfort

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