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Un hiver sous haute tension. Dans un contexte énergétique inédit, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité français RTE a actualisé son étude prévisionnelle pour l'hiver 2022-2023. "Cette année, la période de vigilance commence exceptionnellement dès l’automne et s’étend désormais sur plusieurs mois", indique le communiqué.
L'analyse de la saison à venir a permis de prévoir seulement "quelques signaux EcoWatt rouge" sur les six mois de l'hiver, et exclut tout risque de perte de contrôle totale du système électrique, aussi appelé "blackout". "Lorsque le système électrique est très tendu, le risque de coupure ne peut pas être totalement exclu mais il pourrait être évité en baissant la consommation nationale (...) Les situations extrêmes (qui cumuleraient tous les aléas défavorables) ne sont pas les plus probables", a précisé RTE.
La très grande majorité des situations à risque se situeraient le matin entre 8h et 13h et le soir entre 18h et 20h. Elles ne concerneraient pas des journées entières ni les week-ends. - Réseau de transport d'électricité (RTE)
Néanmoins, le gestionnaire a tiré la sonnette d'alarme concernant le mois de janvier, où il existe désormais un risque "élevé" de tensions sur le réseau électrique national. Sont en cause le redémarrage lent de réacteurs nucléaires EDF à l'arrêt et du froid associé à cette période de l'année. Les risques de tension, et donc de coupures de courant, "dépendra largement des conditions climatiques et de la possible survenue d’une vague de froid même modérée".
Dans le diaporama ci-dessous, Planet fait un tour d'horizon des risques de tension sur le réseau électrique sur chaque mois entre octobre et mars.
Dans un rapport, RTE estime que des situations tendues au mois d’octobre “ne peuvent être exclues même si elles sont moins probables”.
En raison des vagues de froid et des pics de consommation qui y sont liés, novembre fait partie des mois où les tensions sur le réseau électrique sont les plus probables. RTE indique que le risque y est “particulièrement élevé”.
Les risques de déséquilibre entre l’offre et la demande en électricité “sont plus particulièrement élevés entre novembre et janvier”, appuie RTE. Le mois de décembre, donc, fait partie des mois à risque.
Dans ses dernières prévisions, RTE indique un risque ‘élevé” de tensions sur le réseau électrique en France au mois de janvier. La raison ? Un redémarrage des réacteurs nucléaires EDF à l’arrêt plus lent que prévu.
En février, des tensions sur l’électricité ne sauraient être exclues, mais RTE les qualifie toutefois de “moins probable”.
A l’instar des mois d’octobre et de février, le mois d’avril n’est pas le mois le plus tendu en termes d’approvisionnement de l’électricité. Toutefois, RTE rappelle que des tensions ne sont pas “exclues”.