Coronavirus : les idées des politiques pour remplacer la poignées de mainsIllustrationIstock
Alors que la diffusion du coronavirus Covid-19 s'accélère, le gouvernement a demandé aux Français d'éviter bises et poignées de mains. Certains politiques proposent des alternatives.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a demandé aux Français d'"éviter la poignée de main", vendredi 27 février 2020, rapporte le Huffington Post. Le virus pouvant se transmettre par le contact physique, la bise la poignée de main ou l'accolade sont à bannir provisoirement, selon le ministre. Il a insisté sur le fait que chacun est responsable : "Les petits gestes font les grandes protections. Soyez attentif aux personnes les plus fragiles." Olivier Véran ajoute : "Je ne dis pas qu'il faut prescrire la politesse bien sûr, j'invite juste à l'exprimer différemment. C'est l'attention de chacun qui protège". 

Certains politiques proposent alors des alternatives aux modes de salutations habituelles. Invitée sur le plateau de BFMTV, ce dimanche 1er mars, la candidate LREM à la mairie de Paris, Agnès Buzyn a proposé une autre façon de se dire bonjour. Elle a tout d'abord estimé que les habitants de Paris allaient "changer leurs habitudes et ne plus se serrer la main" à cause du coronavirus. L'ancienne ministre de la Santé recommande donc aux Parisiens de "se taper le coude ou de se taper le pied, et de se sourire". 

"On pourrait faire comme les Japonais"

Xavier Bertrand s'est lui mis au "namasté", comme on peut le voir sur une la vidéo de la chaîne d'information. Il s'agit de l'allocution utilisée en Inde ou en Népal pour dire "bonjour" et "au revoir". L'expression signifie "je m'incline devant toi", explique le site spécialisé Yoga journal. Il suffit alors de joindre les deux mains et de s'incliner devant son interlocuteur pour marquer la politesse. Ainsi, pas besoin de contact physique inutile. 

Une initiative partagée par le docteur Saldmann, cardiologue et nutritionniste, interrogé par Le Télégramme : "On pourrait faire comme les Japonais qui s'inclinent mutuellement, ou comme la plupart de nos voisins européens qui n'ont pas besoin de s'embrasser pour se saluer" assure-t-il au quotidien régional. L'essentiel étant de rester poli et respectueux.