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Après des mois et des mois d’atermoiements, la France vient de livrer son verdict : elle ne livrera pas les deux porte-hélicoptères de type Mistral à la Russie.
L’Elysée vient en effet d’annoncer, après huit mois d’âpres négociations, que les deux pays avaient trouvé un accord et que les Mistral resteraient la propriété de la France… moyennant plusieurs milliers d’euros, en guise de remboursement.
"La Russie sera remboursée à l’euro (près)"
L’accord prévoit ainsi que Paris rembourse à Moscou "exclusivement et intégralement" les "sommes avancées au titre du contrat" évalué à plus d’un milliard d’euro. "Le prix initial des deux bateaux était environ d'1,2 milliard d'euros, le prix de l'accord qui est le meilleur accord possible sera inférieur puisque la Russie sera remboursée à l'euro (près) des engagements financiers qu'elle a pu mobiliser.", a déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, ce matin sur RTL.
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Au total, la France aurait déjà remboursé les 785 millions d’euros d’arrhes que Moscou avait donnés en vue d’acquérir les Mistral. Jusqu’alors, la Russie jugeait cette somme insuffisante, réclamant près de 1,163 milliard d’euros de préjudices. Comme l’explique Le Figaro, cette somme incluait "la formation des 400 marins devant constituer l’équipage, la construction d’infrastructures spéciales à Vladivostok (Extrême-Orient russe), où devait être basé le premier Mistral, et la fabrication de quatre hélicoptères de combat."
Toutefois, comme le relate Le Monde, le quotidien russe Kommersant affirme ce jeudi, en citant des sources au sein du lobby militaro-industriel russe, que le montant du remboursement s’élève à "plus d’1,1 milliard d’euros". L’argent aurait d’ores et déjà été transféré en secret sur le compte d’une banque russe.
Plusieurs pays intéressés pour acheter les Mistral
De plus, Paris et Moscou se sont mis d’accord pour que, d’une part, les équipements russes installés sur les navires de guerre soient restitués à la Russie et, d’autre part, que la France ait "la pleine propriété et la libre disposition des deux bâtiments." Ce matin, le ministre de la Défense a déclaré que plusieurs pays avaient fait part de leur intérêt pour acheter les Mistral.
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