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Dans une chronique pour Marianne, publiée en septembre 2011, Nicolas Bedos tirait à boulets rouges sur Tristane Banon. La journaliste lui répond un an plus tard via L'Express. En lui rendant la monnaie de sa pièce.

© abacapress"J'en profite pour implorer Tristane d'arrêter de me citer dans la presse comme 'son meilleur ami'.
Du peu que je m'en souvienne (il était tard dans mon whisky), je ne l'ai croisée qu'une fois, dans une boîte à la mode ringarde, et ce fut un peu court pour parler de symbiose. Elle a juste eu le temps d'évoquer ses projets, qui sont restés muets, la rubrique des faits divers l'empêchant sans doute de squatter les pages culture" écrivait Nicolas Bedos, en septembre 2011 dans sa chronique pour Marianne. Et l'humoriste de conclure par "euthanasie ta mère et termine ton bouquin...".

Le ton était donné. Acide. Et l'humoriste en remettait parfois une couche sur le sujet dans ses chroniques télé...

Tristane Banon a  publié aujourd'hui sur L'Express.fr une lettre ouverte, intitulée "Nicolas Bedos, mon 'Meilleur' ennemi",  dans laquelle elle lui répond tout de go : "Sois heureux, satisfait, comblé... ça y est, je t'ai ENFIN remarqué ! Un an que tu me fais des signes désespérés, un an que tu me chroniques dans Marianne, m'apostrophes chez Ruquier, me dézingues chez Toussaint, tout ça dans le but, tu as fini par l'avouer sur France 2, de m'inviter à déjeuner. (...) Mais Nicolas, sais-tu qu'il y a des méthodes plus simples que d'aller faire la pute mythomane dans la lucarne pour qu'une fille te remarque ?" débute-t-elle.

Les meilleurs ennemis

Assurant n'avoir jamais déclaré que Nicolas Bedos était "son meilleur ami", Tristane Banon relate sa version des faits : "Je me souvenais vaguement d'un garçon croisé ivre dans un bar à la mode, tu partageais alors la vie d'une brune qui ne pouvait pas être ta mère mais n'avait plus l'âge d'être ta sœur, et tu hurlais qu'elles faisaient 'toutes chier à vouloir faire des mioches, ces pétasses de bonnes-femmes !'" écrit-elle.

"Ecris-tu ce que tu crois, ce que tu sais, ce dont tu rêves, ce que tu désires ? Car enfin, le minimum serait de prévenir le lecteur, qu'il sache où il va. J'ai bien compris que tu tuerais ton père pour un bon mot, non content de l'avoir achevé à répétition sur scène ; mais à bientôt 33 ans, l'âge christique, penses-tu parfois aux conséquences de tes conneries si bien écrites ?" s'interroge-t-elle.

En fin de lettre, Tristane Banon finit par accepter un dîner avec Nicolas Bedos : "Déjeunons puisque tu le souhaites, mais alors sois chic, choisis-nous au moins une bonne adresse ! "