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Attentat, messages alarmants sur les réseaux sociaux… Des actes en préparation ont dernièrement été neutralisés.
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Ces menaces de crimes auxquelles la France a récemment échappé : une attaque terroriste était prévue le 17 novembre dernier

Une déclaration choc de Christophe Castaner. Ce vendredi matin, invité sur le plateau de Télématin sur France 2, le ministre de l’Intérieur a déclaré qu’un attentat terroriste était en préparation pour le 17 novembre dernier. C'est dans la chronique politique Les 4 Vérités, qu'il a annocé que éq uelques jours avant le 17 novembre et le début du mouvement des Gilets Jaunes, un groupe s'était constitué et s'était intitulé "Ça va saigner le 17". C'était une attaque terroriste, nous l'avons neutralisée." Il n’a toutefois pas précisé le lieu, ni si les Gilets Jaunes étaient particulièrement visés, rapporte RTL.

Le Parisien révélait d’ailleurs le 19 novembre dernier que quatre hommes avaient été interpellés à Saint-Étienne. Mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", ils ont été placés en détention.

En plus des documents pro-Daesh retrouvés par les enquêteurs, l'un d'eux avait avoué soutenir al-Qaïda. Un autre avait indiqué vouloir partir au Yémen, où al-Qaïda est présente.

Ces menaces de crimes auxquelles la France a récemment échappé : un attentat de Strasbourg n°2 ?

Qu’avait prévu de faire Malek Chekatt ce vendredi 1er mars ?

L'un des frères de l'auteur de l'attentat de Strasbourg qui a fait 5 morts en décembre 2018 a été placé en grade à vue hier après-midi à la suite de propos "alarmants" postés sur Facebook. Il a été placé en garde à vue, rapporte BFM.

Une source proche de l’enquête a indiqué que l’homme de 38 ans a été arrêté "près de son domicile, proche du centre de Strasbourg, peu avant 16 heures" par la police judiciaire de Strasbourg. "L'enquête de la PJ devra faire la lumière sur les réelles intentions de l'intéressé qui avait écrit en substance (sur Facebook vendredi) qu'on entendrait parler de lui le soir-même", a-t-on précisé. "Ce soir, je fais la une de BFM, à 18h30 précise (sic)", a-t-il écrit.

Ces menaces de crimes auxquelles la France a récemment échappé : "menaces de crimes contre les personnes"

Selon le quotidien Les Dernières nouvelles d'Alsace, le message de Malek Chekatt était accompagné d’une photo sur laquelle un gilet pare-balles et cinq armes apparaissaient : deux fusils d'assaut, un fusil et deux pistolets.

Une perquisition de son logement a ainsi été diligentée hier en fin d'après-midi. La Police Judiciaire a été saisie par le parquet de Strasbourg pour des "menaces de crimes contre les personnes".

Le 11 décembre dernier, le soir de l'attaque de son frère cadet, qui a fait 5 morts au célèbre Marché de Noël de Starsbourg, Malek Chekatt, s'était présenté de lui-même à la police judiciaire. Connu pour des faits de droit commun, il avait été placé en garde à vue, puis remis en liberté. Selon une source proche du dossier, aucune charge n’avait alors été retenue contre lui.