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Depuis la sortie de son troisième album, l'ex-Première dame a retrouvé le chemin des plateaux télé et des salles de concert. Carla Bruni, qui se produira en Belgique en décembre prochain, a accordé une interview au site belge 7sur7, dans laquelle elle confie ses angoisses.

© abacapress« Quand il y a moins de places, j'ai moins peur ». Carla Bruni, qui sera en concert en Belgique au mois de décembre, avoue avoir « un trac du diable ». L’ancien top, qui a retrouvé l’univers de la musique, a répondu aux questions du site 7sur7.be. La journaliste parle d’ « un entretien formidable avec une ex-Première dame détendue, chaleureuse et habile pour esquiver les questions personnelles ». Mais Carla Bruni-Sarkozy s’est tout de même confié un peu, notamment sur ses angoisses. « C’est toujours une terreur »La chanteuse avoue ainsi que quand elle voit les salles où elle va prochainement se produire, elle « les trouve un peu grandes », expliquant que son « idéal serait de chanter devant 800 personnes ». Sa plus grande peur : que les gens ne viennent pas. Monter sur scène n’est donc pas aussi facile que ça pour celle qui a défilé sur les podiums du monde entier. « J'ai moins peur avec l'âge mais c'est toujours une terreur quand même » confie-t-elle. Car chanter, c’est aussi un peu se dévoiler soi, révéler une facette plus intime de sa personnalité. « Chanter, ce n'est pas du tout comme marcher. Quand j'étais mannequin, je portais les créations d'autres personnes » explique l’ancien top. « Ici, c'est beaucoup plus délicat, plus sensible ».« L’autocensure ce n’est pas mon truc »Mais les confessions intimes n’iront pas plus loin. Carla Bruni préfèrent parler musique plutôt que vie privée. Sa position d’ancienne Première dame lui vaut peut-être d’être plus scrutée, plus critiquée que d’autres chanteuses, mais Carla préfère ça, « l’indifférence est la pire des choses pour un artiste » estime-t-elle. Pour autant, elle n’entend rien s’interdire, que certains voient une référence à François Hollande dans sa chanson Le Pingouin, ou que l’on trouve ses textes trop mièvres. « Franchement, l'autocensure ce n'est pas mon truc. Ma censure, c'est d'enlever ce qui est nul. Si une phrase est insipide, je la vire » explique Carla Bruni, qui préfère tout de même être critiquée qu’ignorée, y compris si les commentaires portent plus sur sa vie privée que sur sa musique. « Je préfère ça à l'indifférence. Je connais des gens doués de talent qui ne suscitent pas d'intérêt. C'est inexplicable mais j'essaie de prendre mesure de mes privilèges » conclut-elle.