En pleine crise des "gilets jaunes", Brigitte Macron n'échappe pas aux critiques. Celles-ci recouvrent des formes parfois surprenantes...

Son neuveu pris pour cible

Si les "gilets jaunes" demandent la démission d’Emmanuel Macron, son épouse n’est pas non plus épargnée par ce mouvement. Déjà attaquée pour une augmentation de salaire mensongère, Brigitte Macron est de nouveau visée; d'une façon plus indirecte.

En effet, depuis quelques jours, son neveu, Jean-Alexandre Trogneux, est victime d’insultes et de menaces, explique-t-il dans Le Parisien. Ces tentatives d’intimidations - à son encontre et envers ses employés – ont débuté dans ce contexte de mobilisation des "gilets jaunes".

La motivation des auteurs de ces actes est claire et trouve sa source dans une étonnante rumeur. Le fils de Jean-Claude Trogneux (le frère de Brigitte Macron récemment décédé, ndlr) est le propriétaire et le dirigeant de la chocolaterie familiale située à Amiens. Cependant, un bruit court selon lequel la société Jean-Trogneux appartiendrait en réalité à Emmanuel Macron. 

"J’ai l’impression d’être un bouc émissaire"

Si la rumeur est fausse, les conséquences sont bien réelle. Crachats sur les vitrines de ses magasin, vendeuses en pleur, salariés pris a partie au motif qu'ils ont "un salaud de patron", le neveu de Brigitte Macron raconte ses désagréments. Mais le pire pour ce chef d'entrerpise, c'est la menace sur les réseaux sociaux de faire brûler la chocolaterie.

Jean-Alexandre Trogneux a "peur de l’acte d’un déséquilibré". Raison pour laquelle il lance un cri d’alarme dans les colonnes du Parisien : "J’ai l’impression d’être un bouc émissaire, un défouloir. Il faut rétablir la vérité ".

"Défouloir", Brigitte Macron  le sait et c'est en ce sens certainement qu'elle est restée très discrète depuis plusieurs semaines. Une situation qui n'a pas empeché les maldresses. Vendredi dernier, à la veille de la troisième grande manifestation des "gilets jaunes", Le Monde publiait un papier dans lequel la première dame s'exprimait sur les travaux de rénovation de la salle des Fêtes de l’Elysée, dont l'achat d'une moquette à 300 000 euros. Cette déclaration intervient au moment où Emmanuel Macron reste en retrait, ne s'exprimant pas que très peu sur ce mouvement. Une véritable erreur de communciation.