De nombreux séniors rencontrent des difficultés avec le numérique, ce qui compromet leur accès aux démarches administratives et aux aides sociales.
Figaro Bernard Chaix, le président de l'office du commerce et de l'artisanat de Nice, avant de poursuivre : "Mais cette estimation devrait être largement dépassée. Suite à l'e-mail que nous avons envoyé aux 23 associations locales de commerçants, nous avons enregistré un retour énorme de la part des adhérents. Et le mouvement dépasse les frontières de la ville, des participants de tout le département sont attendus".
Le mouvement de soutien au bijoutier de Nice ne cesse de croître. Alors que Stephan Turk a été mis en examen pour homicide volontaire après avoir mortellement tiré sur l’un des deux hommes qui venaient de braquer sa bijouterie à Nice, les commerçants de son quartier ont décidé de lui témoigner leur soutien. Ils ont en effet appelé à un vaste rassemblement ce lundi dans les rues de la ville. "Vendredi, lors d'une réunion avec le préfet, le maire et le directeur départemental de la sécurité publique, nous avions tablé sur un millier de personnes", a indiqué au"Le sujet, ce n'est absolument pas la légitime défense"A l’initiative de ce mouvement, Bernard Chaix a par ailleurs précisé qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une manifestation. Exit donc les slogans et banderoles de revendications. "Il s'agit simplement de témoigner de la solidarité de l'ensemble des commerçants niçois à l'un des leurs, victime d'une agression à main armée", a-t-il assuré. Et d’insister sur le fait qu’il n'est pas question pas de discuter de la décision du procureur de Nice : "Le sujet, ce n'est absolument pas la légitime défense".
Outre ce rassemblement, Stephan Turk peut également compter sur la vague de soutiens qui s’est créée sur le réseau social Facebook. Intitulée "Soutien au bijoutier de Nice", celle-ci affichait plus d’un million de "fans" samedi. Et le nombre de personnes rejoignant cette page grimpe encore. La plupart d’entre elles soutiennent non seulement le commerçant mis en examen mais dénoncent aussi un "Etat démissionnaire de sa mission de protection des citoyens". Face à l’ampleur de ce mouvement sur le réseau social, certains observateurs se sont même interrogés sur la véracité des informations, craignant une manipulation des chiffres.